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Pierre Oster
Biographie
Naissance
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Nogent-sur-MarneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Jean Georges Raymond OsterVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Louis-le-GrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Éditeur, poèteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Prix Max-Jacob ()
Prix Broquette-Gonin ()
Grand prix de poésie de la SGDL ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Bibliothèque littéraire Jacques-DoucetVoir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Oster, né le à Nogent-sur-Marne et mort le , est un poète et éditeur français, d'origine luxembourgeoise. Après son mariage avec Angella Soussoueva, en 1971, il a parfois joint à son nom celui de sa femme.

  1. ? « https://calames.abes.fr/pub/bljd.aspx#details?id=FileId-307 »
  2. ? Relevé des fichiers de l'Insee
  3. ? Patrick Kéchichian, « La mort du poète et éditeur Pierre Oster », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Biographie

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Il fait ses études au collège Sainte-Croix de Neuilly, au lycée Buffon, en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis à l'Institut d'études politiques de Paris. Il publie Premier poème dans Le Mercure de France en 1954, grâce à Pierre-Jean Jouve et, tout de suite après, Quatre Quatrains gnomiques dans La Nouvelle Revue française, grâce à Marcel Arland et Jean Paulhan. Son premier recueil, Le Champ de mai, paraît en 1955 dans la collection « Métamorphoses », dirigée par Jean Paulhan. Il reçoit pour celui-ci le prix Felix-Fénéon, comme il recevra en 1958 le prix Max-Jacob pour Solitude de la lumière, une année après la résiliation de son sursis, qui provoque son départ aux armées, en Algérie, où il restera jusqu'en 1959. À son arrivée à Blida, il trouve un mot de son ami Édouard Glissant : « Déserte ! » En 1992, lui est décerné, pour l'ensemble de son ?uvre, le Grand prix de poésie de la SGDL (Société des gens de lettres).

En 1961, Jean Paulhan lui ménage par surprise une rencontre avec Saint-John Perse, qui lui donne les plus grands espoirs poétiques. Il travaille auprès de Claude Tchou, éditeur chinois de livres libertins, et sur les indications de Pascal Pia, qui le fait profiter de sa connaissance de l'Enfer de la Bibliothèque nationale. C'est chez Claude Tchou qu'il édite, avec Jean-Claude Zylberstein, la première édition des ?uvres complètes de Jean Paulhan, avant celle qui paraît plus tard chez Gallimard dans la collection Blanche, sous la direction de Bernard Baillaud. Grâce à Denis Roche, il entre au comité de lecture des éditions du Seuil, où il siègera jusqu'en 1995. Le Dictionnaire de citations françaises publié par Le Robert est pour lui un travail alimentaire. Une certaine « consécration » lui vient avec la publication de Paysage du Tout dans la collection « Poésie » chez Gallimard, volume anthologique précédé d'une élogieuse préface d'Henri Mitterand. Il est fidèle aux éditions Babel dirigées par Gaspard Olgiati à Mazamet. Attentif à l'expression de la plénitude, il ne cesse de corriger ses textes, comme si la variation était l'essentiel de son art poétique. Avec Pratique de l'éloge (Gallimard, 2009), il dit, à travers de brefs textes en prose, « ce qu'il doit, et à qui ».

Il meurt le mais sa mort est annoncée cinq jours plus tard, le .

  1. ? Erreur de référence?: Balise <ref> incorrecte?: aucun texte n'a été fourni pour les références nommées lemonde
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