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Henry Miller
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Henry Miller par Carl Van Vechten, en 1940.
Naissance
Yorkville, Manhattan (New York)
Décès (à 88 ans)
Pacific Palisades (Californie)
Activité principale
Romancier, essayiste, peintre
Conjoint
  • Beatrice Sylvas Wickens, 1917-1924
  • June Edith Smith, 1924-1934
  • Janina Martha Lepska, 1944-1952
  • Eve McClure, 1953-1960
  • Hoki Tokuda, 1967-1977
Famille

3 enfants :

  • de Béatrice Wickens : Barbara (1919)
  • de Janina Lepska : Tony et Valentine
Auteur
Langue d'écriture Anglais
Genres
Roman, essai

?uvres principales

  • Tropique du Cancer
  • Tropique du Capricorne
  • Printemps noir
  • Jours tranquilles à Clichy
  • Le Colosse de Maroussi
  • Le Cauchemar climatisé
  • La Crucifixion en rose : Sexus, Plexus, Nexus
Signature de Henry Miller

Henry Valentine Miller [?h?n?i ?væl?nta?n ?m?l?] est un romancier et essayiste américain né le à New York et mort le à Pacific Palisades (Californie).

Il est connu pour avoir rompu avec les formes littéraires existantes, développant un nouveau type de roman semi-autobiographique qui mêle l'étude de caractère, la critique sociale, la réflexion philosophique, le langage explicite, le sexe, la libre association surréaliste et le mysticisme. Ses ?uvres les plus caractéristiques à cet égard sont Tropique du Cancer, Printemps noir, Tropique du Capricorne et la trilogie de La Crucifixion en rose, qui sont fondées sur ses expériences à New York et à Paris (et qui ont toutes été interdites aux États-Unis jusqu'en 1961). Il a écrit aussi des mémoires de voyage et des critiques littéraires, et a peint des aquarelles et des gouaches.

Miller s'est lui-même qualifié de « Roc heureux » (Happy Rock).

Henry Miller a été durant sa jeunesse un grand admirateur de l'écrivain Knut Hamsun ainsi que de Blaise Cendrars, qui fut également son ami et un des premiers écrivains de renom à reconnaître son talent littéraire. Sur son lit de mort, Henry Miller dira que s'il a tellement écrit sur sa vie, ce fut uniquement par amour sincère des gens et non pour la gloire, la renommée ou la célébrité.


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  1. ? Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. ? Brassaï, « Henry Miller, Happy Rock », sur The University of Chicago Press (consulté le ).
  3. ? « Henry Miller - Dernière interview », sur Youtube.com (consulté le ).

Biographie

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Henry Miller, sa s?ur et ses parents, New York, Pach Brothers Studio, 1902-1903.

Une enfance à New York (1891-1900)

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Né au domicile familial du 450 East 85th Street, dans le quartier Yorkville de Manhattan, New York City, Henry Miller est le fils d'émigrés d'origine allemande. Son père, Heinrich Miller, devenu américain, fait profession de tailleur, et est d'origine bavaroise. Sa mère, Louise Marie Neiting, travaille aux côtés de son mari. Henry a une petite s?ur, Lauretta Anna, née en 1895. Il grandit dans un environnement familial protestant non pratiquant, des luthériens.

Une jeunesse : le gars de Brooklyn (1900-1930)

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La famille déménage à Brooklyn, le jeune Miller vécut neuf ans au 662 Driggs avenue à Williamsburg (Brooklyn), connu à cette époque (et souvent mentionné dans ses ?uvres) comme le « quatorzième quartier ».

En 1900, sa famille déménage au 1063 Decatur Street (que lui-même nomme « rue des premiers Chagrins »), dans la section Bushwick de Brooklyn. Après avoir terminé l'école primaire, bien que sa famille soit restée à Bushwick, Miller fréquenta l'Eastern District High School (en) à Williamsburg. Jeune homme militant et engagé, il devient membre actif du Parti socialiste d'Amérique, et son « idole de quondam » est le leader socialiste noir Hubert Harrison.

Sa jeunesse est au départ marquée par l'errance : il enchaîne les petits boulots, entame de brèves études au City College of New York pendant un semestre. En 1909, après avoir perdu sa virginité dans un bordel, il rencontre Pauline Chouteau, une veuve âgée de 35 ans, mère de deux enfants qui cherche un professeur de solfège : il s'installe chez elle, quittant ainsi ses parents, mais bientôt, cette liaison lui pèse. Henry rêve d'aventure, il n'a plus envie de cette vie et part six mois vers l'Ouest, puis revient dépité et sans le sou.

Miller décroche ensuite un emploi dans une importante société télégraphique, la Western Union Telegraph, où il devient directeur du personnel. En 1917, il épouse Beatrice Sylvas Wickens (1891-1984), son ancienne professeure de piano, rencontrée trois ans plus tôt. Ils ont une fille en 1919, prénommée Barbara. Ils s'installent au 244 6th Avenue à Park Slope, Brooklyn. En juillet 1922, il écrit son premier roman, Clipped Wings : jamais publié, il explore la vie d'une dizaine d'employés télégraphistes de la Western Union ? une partie sera recyclée dans ses ?uvres ultérieures, entre autres dans Tropique du Capricorne. En juillet 1923, dans un cabaret, il rencontre Juliet Edith Smerth, connue sous le nom de scène de June Mansfield, elle est âgée de 21 ans, et ils deviennent amants. Beatrice et Henry divorcent en décembre suivant. Le 24 juin 1924, il épouse June.

June Miller devient sa muse littéraire : dans les romans semi-autobiographiques de Miller, elle apparaît sous le nom de Mona, notamment dans la trilogie La Crucifixion en rose. C'est sous son impulsion qu'il abandonne son travail alimentaire afin de se consacrer totalement à l'écriture. De 1924 à 1925, il vit au 91 Remsen Street dans le quartier de Brooklyn Heights. C'est à cette époque qu'il tente de s'autoéditer, des textes qu'il appelle des Mezzotints (cf. plus loin). Le couple déménage au 106 Perry street à Greenwich Village et tente d'y ouvrir, dans la cave, un speakeasy, en pleine prohibition.

Entre 1926 et 1929, il écrit un nouveau roman, Moloch: or, This Gentile World (en), sous le prête-nom de June [Juliet Edith Smerth] : ce texte qui s'inspire de ses années de mariage avec Beatrice, est le résultat d'une commande faite à June par l'un de ses riches admirateurs et amants, Roland Freedman, et fut donc écrit secrètement par Henry. Il ne sera publié qu'en 1992. Un troisième roman voit le jour à cette époque, Crazy Cock, initialement titré Lovely Lesbians, qui s'inspire de la relation amoureuse entre June et son amie Marion, allias Jean Kronsky. Cette dernière vient vivre avec Henry et June en décembre 1926, et Miller voit circuler Freedman et Kronsky dans le lit de June, ce qui le jette dans une profonde dépression. En avril 1927, June et Kronsky partent vivre leur amour à Paris, laissant Miller seul. June revient vers Miller à la fin de l'année 1927. En 1930, à Paris, Jean Kronsky mettra fin à ses jours.

Paris (1930-1939)

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En 1928, June et Henry entreprennent ensemble un premier voyage à Paris, financé par Roland Freedman ? pour June c'est la deuxième fois qu'elle visite Paris. Miller rencontre Robert William Service, poète vagabond, excentrique, voyageur, vivant en France depuis des années, et qui méprisait la littérature de ses contemporains. Il est également possible que Miller découvre la librairie de Sylvia Beach et la communauté littéraire réunie autour de la revue Transition issue de la génération perdue. Vers la fin de l'année, de retour à New York, June et Miller se séparent une nouvelle fois. Le krach boursier fin octobre 1929 n'arrange ni les affaires de Freedman, ni celles du couple.

En 1930, persuadé qu'il ne sera jamais reconnu comme écrivain dans son propre pays, Henry Miller décide seul de quitter les États-Unis pour ne plus y retourner : grâce à une aide financière obtenue par June, il parvient à embarquer sur un transatlantique en direction de Londres : là, n'ayant plus un sou, il contacte June et quelques amis qui lui font parvenir un peu d'argent, puis, il décide de se fixer à Paris où il espère trouver de meilleures conditions de vie. Ses premiers mois de bohème y sont misérables. Il lutte contre le froid et la faim, dormant chaque soir sous les porches, mendiant et courant après les repas offerts. En décembre, la chance se présente enfin en la personne de Richard Osborn (1903-1974), un jeune avocat américain conseiller juridique à la National City Bank, qui lui offre une chambre dans son propre appartement. Chaque matin, Osborn laisse un billet de 10 francs à son intention sur la table de la cuisine. Il commence à rédiger les premiers chapitres de Tropique du Cancer, dans une liberté de ton qu'il veut totale.

Le Dôme dans le quartier du Montparnasse (v. 1920).

Fréquentant le quartier du Montparnasse, il retrouve dans les bars, brasseries et restaurants du quartier, (Le Dôme, Dingo Bar, La Coupole, etc.), non seulement une communauté d'Américains, mais aussi d'Allemands et de mitteleuropéens : parmi ceux-ci, on compte Eva Kotchever, propriétaire du Eve's Hangout de New York, qui venait d'être expulsée des États-Unis, le photographe Brassaï, Alfred Perlès (1897-1990), Michael Fraenkel (1896-1957). Grâce à Osborn, Henry rencontre Anaïs Nin et son mari Hugh Parker Guiler (connu sous le nom de Ian Hugo). Durant l'automne 1931, Henry visite souvent leur maison située à Louveciennes. C'est là que June les retrouve en décembre suivant. En février 1932, Miller trouve un poste de répétiteur du lycée Carnot de Dijon, une expérience qui dure à peine un mois, qu'il interrompt pour devenir correcteur de l'édition parisienne du Chicago Tribune, grâce à Alfred Perlès, qui y était employé. Miller tente de publier des articles dans la presse. Les deux hommes partagent un logement à Clichy. Vers mars 1932, Miller et Nin deviennent amants : leur correspondance révèle qu'ils vivaient alors des moments tranquilles et intenses entre Louveciennes et Clichy. La rédaction de Tropique du Cancer s'intensifie entre 1931 et 1933. Miller est conseillé par Fraenkel : c'est le début d'une correspondance littéraire entre eux, qui fait que Miller abandonne l'idée de publier Crazy Cock, pour construire un ouvrage différent. Son amante Nin, à la fois muse, critique et mécène, va financer en partie, avec l'aide d'Otto Rank, l'impression de Tropique du Cancer, qui est publié en anglais à Paris par Jack Kahane chez Obelisk Press, et sort en septembre 1934 ; le livre, jugé obscène, est interdit d'exportation vers l'Amérique et la Grande-Bretagne. Au même moment, le divorce avec June est prononcé par procuration à Mexico.

Son premier éditeur, Jack Kahane (Paris, 1938).

Miller devient parfaitement bilingue en français durant ce séjour français : ses lectures, variées et appliquées, qu'il détaille dans sa correspondance, en témoignent. Grâce à Nin, encore, il peut s'installer au 18 Villa Seurat, où il héberge Michael Fraenkel : le duo y monte une petite structure éditoriale à plusieurs visages (sous des marques comme Carrefour Press ou Booster Publications). Durant son séjour Villa Seurat, il croise également Lawrence Durrell, et c'est le début d'un longue et profonde amitié. L'édition du Tropique du Cancer, la circulation du texte, engendre également de nouvelles rencontres : c'est à cette époque que Miller entre en relation avec Blaise Cendrars, qui admire beaucoup cet ouvrage. Il se lia également et entre autres au juriste Richard Thoma, au marin-écrivain Georg Dibbern, à Conrad Moricand, un déclassé versé dans l'astrologie qu'il retrouvera après la guerre.

Miller écrit trois nouveaux livres durant son séjour parisien : les recueils de nouvelles Printemps noir (1936) et Max and the White Phagocytes (1938), et le roman Tropique du Capricorne (1939), tous publiés chez Obelisk Press. Un premier ouvrage de Miller est publié en 1939 aux États-Unis chez New Directions Publishing fondée par James Laughlin, il s'agit d'un recueil de nouvelles, The Cosmological Eye, reprenant en partie des textes de Printemps noir et de Max and the White Phagocytes. Juste avant le déclenchement de la guerre, Fraenkel édite le premier tome de leur correspondance sous le nom de Hamlet : c'est la première fois que Miller apparaît publiquement comme épistolier, dans un ouvrage publié non plus à Paris, mais à Puerto Rico.

L'intermède grec (1939-1940)

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La Maison blanche à Corfou où était installée la famille Durrell et où résida Miller.

Après neuf années, il quitte Paris en juin 1939 pour la Grèce à l'invitation de Lawrence Durrell, son ami écrivain habite désormais Corfou. Il y reste presque une année, voyageant dans le Péloponnèse, explorant Corfou, la Crète et l'Attique avant de rentrer aux États-Unis peu de temps avant l'invasion de la Belgique et de la France par l'Armée allemande. Henry Miller a décrit son périple grec dans Le Colosse de Maroussi, écrit chez son ami. L'ouvrage sera publié en 1941 chez Colt Press à San Francisco.

Californie (1942-1980)

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En mai 1940, Miller est forcé par le consulat américain de retourner à New York, ce qu'il ne souhaite absolument pas : il demande des visas pour le Brésil et le Mexique, qui lui sont refusés. Il arrive par bateau depuis Athènes jusqu'à Boston qu'il visite pour la première fois. À New York, il trouve les moyens financiers grâce à un éditeur d'entreprendre un long voyage au c?ur de l'Amérique : cette expérience va durer près d'une année, périple mouvementé accompli en partie avec le peintre Abraham Rattner et durant lequel il doit enterrer son père. Elle fournira la matière pour Le Cauchemar climatisé. Au bout du compte, cette traversée américaine persuade Miller de s'établir en Californie, ce qu'il fait en , résidant d'abord à l'extérieur d'Hollywood, avant de se fixer à Big Sur en 1944.

Pendant que Miller s'installe à Big Sur, ces romans, publiés par Obelisk Press, Tropique du cancer et Tropique du Capricorne, encore interdits aux États-Unis, circulent parmi les nombreux soldats américains stationnés en Europe à partir de 1944-1945. Ces ouvrages sont traduits en français ; le premier est préfacé par Henri Fluchère avec la bénédiction de Robert Denoël. Passé la cinquantaine, Henry Miller connaît alors ce qu'il appellera son premier succès. Ces deux ?uvres avaient progressivement, depuis l'avant-guerre, acquis une certaine notoriété, tant auprès des lecteurs européens que des divers groupes d'exilés américains. Importées clandestinement aux États-Unis, les éditions en anglais produites par Jack Kahane puis par son fils Maurice Girodias, auront une influence majeure sur la nouvelle Beat Generation, en particulier sur Jack Kerouac, le seul écrivain auquel Miller accorda un regard critique bienveillant.

En 1942, peu de temps avant de s'installer en Californie, Miller commence à écrire Sexus (publié à Paris en 1949), premier volet de la trilogie romanesque La Crucifixion en rose, de nouveau semi-autobiographique, et s'inspirant des six années de sa vie à Brooklyn, lorsqu'il était tombé amoureux de June et où il luttait pour devenir écrivain. Comme plusieurs de ses autres ?uvres cette trilogie achevée en 1959 est d'abord interdite aux États-Unis ; elle n'est publiée qu'en France et au Japon. Dans d'autres ouvrages écrits pendant son séjour en Californie, Miller critique le consumérisme américain, notamment dans Un dimanche après la guerre (1944) et Le Cauchemar climatisé (1945). Enfin, Big Sur et les Oranges de Jérome Bosch, publié en 1957, est un recueil d'histoires sur sa vie et ses amis de Big Sur.

En 1944, Miller rencontre celle qui deviendra la même année sa troisième épouse, Janina Martha Lepska (1923-2017), étudiante en philosophie, de 30 ans sa cadette. Ils ont deux enfants : Tony et Valentine. Ils divorcent en 1952. Durant cette période, Miller invite Conrad Moricand, apparemment sans le sou à Paris, à les rejoindre. Cet épisode haut en couleur est raconté par Miller dans Un diable au Paradis (A Devil in Paradise, 1956). En 1948, Miller écrit un récit qu'il affirme être « son histoire la plus singulière », intitulée Le Sourire au pied de l'échelle (The Smile at the Foot of the Ladder), elle met en scène un clown.

En 1953, Miller épouse l'artiste Eve McClure, de 37 ans sa cadette. Ils divorcent en 1960, et Eve meurt en 1966. En 1961, Miller organise une rencontre à New York avec June, son ex-femme, qui est au c?ur de La Crucifixion en rose. Ils ne s'étaient pas revus depuis près de trente ans. C'est à cette même époque, en 1961, que les romans de Miller, jusqu'ici interdits de vente aux États-Unis, sortent enfin chez Grove Press, et son éditeur Barney Rosset (en) engage alors une bataille juridique : l'ouvrage se vend à plus d'un million d'exemplaires par effet de scandale, et est l'objet de plus d'une cinquantaine de plaintes.

En , Miller s'installe au 444 Ocampo Drive, Pacific Palisades (Los Angeles) en Californie, où il passera les 17 dernières années de sa vie. En 1967, il épouse sa cinquième femme, Hoki Tokuda. En 1968, Miller signe la pétition Writers and Editors War Tax Protest, s'engageant à ne pas payer ses impôts en signe de protestation contre la guerre du Viêt Nam. Après son installation à Ocampo Drive, il organise des dîners pour les personnalités artistiques et littéraires de l'époque. Son assistant, la jeune artiste et mannequin Twinka Thiebaud (en), écrira plus tard un livre sur ces conversations du soir.

En 1972, il publie On Turning Eighty chez Capra Press, maison fondée par Noel Young (1922?2002) en 1969, premier volume de la collection « Yes! Capra Chapbook Series » dirigée par Robert Durand et Young, tiré à seulement 200 exemplaires. Le livre contient trois essais sur des sujets comme le vieillissement ou le fait de vivre une vie qui ait du sens quand on a atteint l'âge de 80 ans. Miller restera très fidèle à cette maison, livrant encore sept ouvrages, dont le dernier paru de son vivant.

Il apparaît dans le film Reds (1981), film qu'interprète et réalise Warren Beatty. Faisant partie d'une série de « témoins », il évoque ses souvenirs sur John Reed et Louise Bryant. Le film sort dix-huit mois après la mort de Miller.

Au cours des quatre dernières années de sa vie, Miller a entretenu une correspondance de plus de 1 500 lettres avec Brenda Venus, une jeune playmate du magazine Playboy, actrice et danseuse. Cette correspondance a été publiée en 1986.

Miller meurt de complications d'une insuffisance veineuse à son domicile de Pacific Palisades le , à l'âge de 88 ans. Son corps est incinéré et ses cendres partagées entre son fils Tony et sa fille Val.

  1. ? Henry Miller 2011, p. 131.
  2. ? Dearborn, The Happiest Man Alive, pp. 20?22.
  3. ? Michel Gresset, Vie et ?uvre d'Henry Miller, La République des Lettres, 2012, 64 p..
  4. ? Jake Mooney, " 'Ideal Street' Seeks Eternal Life, " The New York Times , 1 mai 2009.
  5. ? Dearborn, The Happiest Man Alive, p. 36.
  6. ? Dearborn, The Happiest Man Alive, p. 38.
  7. ? Introduction de A Hubert Harrison Reader , University Press of New England
  8. ? Dearborn, The Happiest Man Alive, p. 42.
  9. ? Erica Jong 1993, p. III, 4
  10. ? En 1999, cette ?uvre a été classée au 95 rang des 100 meilleurs livres du XX siècle par la Fnac et le journal Le Monde.
  11. ? (en) Britannica Online.
  12. ? Présentation de la traduction en français de Crazy Cock, in: Le Point, n 1001, 23 novembre 1991 ? lire en ligne.
  13. ? Osbon devient « crazy Fillmore » sous la plume de Miller dans ToC ? cf. (en) Eric D. Lehman, « The face of Richard Osborn », in: Nexus: The International Henry Miller Journal, janvier 2011, lire sur The Free Library.
  14. ? (en) Bonjour Paris.
  15. ? Ina, Edmond Buchet raconte Henry Miller.
  16. ? (en) LA Times , Miller's Tale: Henry Hits 100, p.1, 6 janvier 1991 par Ralph B. Sipper.
  17. ? Amy D. Wells, Le sexe partout : Le Havre vu par Henry Miller dans Tropic of Cancer, in: Vers une cartographie littéraire du Havre, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2014, p. 161-175 ? sur OpenEdition.
  18. ? [PDF] Kayla O'Meara, « Henry Miller à Dijon : L'écrivain en souffrance », in: University of New Hampshire Scholars' Repository, été 2012.
  19. ? (en) Reina Gattuso, « The Founder of America's Earliest Lesbian Bar Was Deported for Obscenity », sur Atlas Obscura, .
  20. ? (en) Britannica , The Air Conditioned Nightmare.
  21. ? (en) The New Yorker.
  22. ? cf. Fernand Seguin (1969), CBC/Radio-Canada [archives].
  23. ? (en) Henry Miller, Narrative Detours, Introduction: I want to make a detour.
  24. ? (en) Notable biographies.
  25. ? (en) Henry Miller: An Inventory of His Collection at the Harry Ransom Center.
  26. ? (en) Tropic Of Cancer by Henry Miller, sur Biblio.com.
  27. ? (en) Dinner with Henry.
  28. ? (en) TCM, Reds.
  29. ? Dear, dear Brenda: the love letters of Henry Miller to Brenda Venus.
  30. ? (en) Famous authors.
  31. ? (en) New York Times.
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