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Gabriel Matzneff
Gabriel Matzneff en 2015.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (88 ans)
Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ÉcrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Nicolas Matzneff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Eugénie Polak (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
André Matzneff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Tatiana Scherbatcheff (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Roman, essai, journal intime, chroniques, poésie
Distinctions
Liste détaillée
Prix Mottart ()
Prix Amic ()
Prix Renaudot de l'essai ()
Prix Cazes (d) ()
Prix du livre incorrect ()Voir et modifier les données sur Wikidata
?uvres principales
Les Moins de seize ans (d), Séraphin, c'est la fin ! (d), journal intimeVoir et modifier les données sur Wikidata

Gabriel Matzneff, né le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français.

Auteur prolifique, ayant publié une cinquantaine d'ouvrages, il reçoit quelques récompenses littéraires, notamment les prix Mottart et Amic de l'Académie française, respectivement en 1987 et 2009, et le prix Renaudot essai en 2013.

Alors qu'il décrit dans certains de ses livres, ouvertement autobiographiques, ses rapports sexuels avec des enfants et des jeunes adolescents, il bénéficie d'importants appuis, notamment dans la sphère littéraire et médiatique, tout en restant relativement méconnu du grand public.

Fin 2019, l'annonce de la publication du Consentement, un livre témoignage de Vanessa Springora âgée de 14 ans au moment où l'écrivain a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle, déclenche une polémique sur ce qui est perçu comme une forme de tolérance des milieux culturels, politiques et médiatiques envers l'écrivain. Cet événement, suivi d'autres témoignages et révélations, entraîne l'ouverture de deux procédures judiciaires contre lui ainsi que l'arrêt de la commercialisation, par ses éditeurs (Gallimard, La Table Ronde, Léo Scheer, Stock, Payot, Jean-Claude Lattès), de ses ?uvres.

Une enquête de Libération révèle en juin 2024 qu'il est accusé d'avoir fait partie d'un réseau de pédocriminalité constitué de plusieurs personnalités dans les années 1970 et 1980. Les faits font l'objet d'une enquête judiciaire.

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Biographie

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Famille, jeunesse et formation

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Gabriel Matzneff est le fils de Nicolas Matzneff (1904-1963), un émigré russe arrivé en France après 1917, et d'Eugénie Polak (1900-1988), juive russe qui fut déportée en 1944. Issu d'une famille orthodoxe, il a été élevé dans la tradition chrétienne orthodoxe, influencé par la culture russe et l'exil de ses ancêtres. Son site web indique : « Ses parents divorcent lorsqu'il a six mois ; de sa vie, il ne les verra dans la même pièce, et sera souvent séparé de sa s?ur Alexandra, de ses frères André et Nicolas. Une petite enfance ballottée de droite et de gauche, assombrie par les déchirures familiales et la guerre. Une enfance dont il garde de très douloureux souvenirs ».

Sa famille l'élève dans un milieu culturel raffiné ? ses parents auraient côtoyé Léon Chestov et Nicolas Berdiaev ?, où il découvre la littérature et la religion. Après un an à Gerson (1943-1944), deux à Saint-Louis-de-Gonzague (1944-1946), il est scolarisé à l'école Tannenberg (1946-1952), puis au lycée Carnot à partir de 1952. Il commence en 1954 des études de lettres classiques et de philosophie à la Sorbonne. Après avoir effectué son service militaire en Algérie en 1959-1960, Gabriel Matzneff rentre à Paris en 1961, s'inscrit en russe à l'Institut des langues orientales et commence une carrière de journaliste.

En juin 1957, il rencontre Henry de Montherlant et demeure pour lui un ami, en dépit de quelques brouilles, jusqu'au suicide de celui-ci, le 21 septembre 1972. Dans la nuit du 21 au 22 mars 1973, il disperse les cendres de Montherlant avec l'exécuteur testamentaire de ce dernier, Jean-Claude Barat, sur le Forum romain et dans le Tibre.

Il commence à tenir son journal intime le 1 août 1953 mais ne le publie qu'à partir de 1976. Dans le premier volume, il dessine de lui-même le visage d'un « réfractaire », adepte d'une pratique individualiste, opposée aux m?urs modernes. Français d'origine russe, et pédéraste ? au vrai sens du terme, c'est-à-dire amateur de jeunes garçons, sans qu'il renonce aux femmes ni aux jeunes filles, ? il se sent « un peu métèque », un peu exclu : « J'étais Athos, écrit-il, le grand seigneur misanthrope, secret, différent? ».

Carrière littéraire

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Gabriel Matzneff dans son « grenier »
de la rue des Ursulines à Paris en 1983.

Il fait la connaissance d'Hergé en 1964. Leur amitié ne cessera qu'à la mort du père de Tintin en mars 1983. Le premier livre de Gabriel Matzneff est publié en 1965 : il s'agit d'un recueil d'essais intitulé Le Défi.

Son premier roman, L'Archimandrite, dont il a commencé la rédaction pendant son service militaire, paraît en 1966. En avril 1967, il séjourne en URSS et en République populaire de Pologne. Il fait dans les années 1970, en particulier en 1970 et 1971, de nombreux voyages au Proche-Orient, notamment au Liban, en Égypte, en Syrie et, plus tard, en Libye.

Durant Mai 68, il séjourne à Llafranc, en Catalogne, du 25 avril au 15 juin, avec sa future épouse. En 1970, il participe au deuxième numéro de la revue Contrepoint, fondée en mai 1970 par Patrick Devedjian, qui veut « reprendre le flambeau de l'anticommunisme » avec un dossier « Où en est la Russie ? », coordonné par Kostas Papaïoannou.

Le critique Pol Vandromme écrit de lui, en 1974, qu'il est « le premier écrivain de sa génération ». Jean d'Ormesson lui rend hommage par la formule suivante : « C'est un sauteur latiniste, un séducteur intellectuel, un diététicien métaphysique ».

En 1990, il entre chez Gallimard avec l'aide de Philippe Sollers, qui le publie dans sa collection « L'Infini ». Gallimard arrêtera la commercialisation des Carnets noirs en janvier 2020.

En octobre 1962, Philippe Tesson, alors directeur de publication du quotidien Combat, le remarque et lui propose d'écrire chaque jeudi en une du quotidien une chronique sur la télévision. À compter de cette période, Matzneff ne cesse d'écrire pour de nombreux organes de presse d'importance et d'orientation idéologique très contrastées : Aux écoutes, Notre République, La Nation française, Pariscope, Les Nouvelles littéraires, Matulu, Le Nouvel Adam, Le Quotidien de Paris, Le Figaro, Le Monde (de 1977 à 1982), Impact Médecin, la Revue des Deux Mondes, Newmen, L'Idiot international, Le Choc du mois. De 2013 à décembre 2019, il tient une chronique irrégulière sur le site du Point.

Lâché par la plupart des maisons d'édition à cause des fortes présomptions de pédocriminalité pesant sur lui, Matzneff parvient à trouver un petit éditeur, La Nouvelle Librairie, qui se définit comme « hussarde » et « de la droite identitaire, patriote » en politique, pour publier son dernier ouvrage, Derniers écrits avant le massacre, prévu pour le 15 novembre 2022. Le 24 octobre, la maison d'édition annonce renoncer provisoirement à cette édition, son personnel ayant reçu des « menaces de mort ».

Relations et positions politiques

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D'un tempérament mondain et sans ancrage idéologique, Gabriel Matzneff affiche, dans ses chroniques et au fil des volumes publiés de son Journal, des relations avec des personnalités politiques de tous bords : dans les années 2000 et 2010, il rend visite au maire de Paris, Bertrand Delanoë, puis il déjeune avec Jean-Marie Le Pen en 2017.

Dans les années 1960, il dit de François Mitterrand qu'il est « le seul homme d'État de la gauche ».

Le 4 février 1976, il signe dans Le Monde un appel titré « Des gaullistes s'élèvent contre l'élection du Parlement européen au suffrage universel ».

Le maire-adjoint EELV puis socialiste de Paris et militant de la cause gay, Christophe Girard, a été accusé d'être un important soutien à l'écrivain, ce que nie l'intéressé, lui payant notamment des chambres d'hôtel et l'invitant au restaurant. L'action de Raphaëlle Rémy-Leleu et Alice Coffin (toutes deux membres d'EELV) pour dénoncer la complaisance de Girard envers Matzneff les a menées au tribunal. Elles ont été relaxées des faits de diffamation pour lesquels elles étaient prévenues

Il compte aussi des soutiens à l'extrême droite et notamment au Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE) : Christopher Gérard, écrivain de cette mouvance, a été membre de l'association des amis de Matzneff ; Alain de Benoist, tête pensante du GRECE, critique favorablement ses ouvrages en général et lui apporte son soutien en 1986 ; la revue Lutte du peuple de Christian Bouchet fait l'apologie de la pédophilie de l'écrivain en 1996.

En 2002, lors d'un entretien publié dans L'Humanité, il déclare avoir « le plus grand respect pour le ministre de l'Intérieur » et être « dévoué corps et âme à M. Sarkozy ». Le 27 mars 2017, il profite de sa chronique du Point pour assurer de son soutien François Fillon, accusé d'avoir reçu en cadeau des costumes très coûteux : il estime qu'« un président de la République peut avoir des goûts de luxe » et fustige « les ploucs jaloux [?] qui crient haro » sur le candidat à l'élection présidentielle.

Cependant, Gabriel Matzneff annonce voter pour Jean-Luc Mélenchon en 2012 et 2017.

Convictions religieuses

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Bien que né d'une mère juive, Gabriel Matzneff a été élevé dans le christianisme orthodoxe, et se déclare profondément attaché à l'orthodoxie.

En octobre 1964, à Montgeron, il participe au congrès fondateur du Comité de coordination de la jeunesse orthodoxe, où il rencontre la lycéenne Tatiana Scherbatcheff ? « adolescente aux cheveux hirsutes, au visage un peu triangulaire, aux vastes et magnifiques yeux noirs, ensemble princesse et poulbot ».

Il épouse le 8 janvier 1970 à Londres celle qui deviendra la Véronique d'Isaïe réjouis-toi (La Table ronde, 1974), avant d'en divorcer le 3 mars 1973. Ce divorce entraîne en lui une crise religieuse qui l'éloigne de l'Église : il quitte alors le Comité et se défait également de la coproduction de l'émission télévisée Orthodoxie, qu'il avait contribué à créer, avec le prince Andronikov et le père Pierre Struve, en mai 1965.

Durant les années 2000, il fréquente la paroisse Notre-Dame-Joie-des-Affligés-et-Sainte-Geneviève, à laquelle il consacre un chapitre dans Boulevard Saint-Germain.

Reconnaissance, prix, distinctions

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De l'Académie française, il reçoit en 1987 le prix Mottart et en 2009 le prix Amic.

En mars 1995, à l'occasion du Salon du livre, Jacques Toubon, ministre de la Culture du gouvernement Édouard Balladur, remet à Gabriel Matzneff l'insigne d'officier des Arts et des Lettres.

En décembre 2004, Gabriel Matzneff est invité au Palais-Bourbon par Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, et par le Haut Conseil français à l'intégration à donner son témoignage lors du Forum sur la réussite des Français venus de loin.

En 2013, après une quarantaine de livres publiés, il reçoit son premier prix notable, le Renaudot essai, pour Séraphin, c'est la fin !, recueil de textes rédigés entre 1964 et 2012, sur Schopenhauer, Kadhafi, les prêtres ou le viol. Ayant été tout près de lui décerner ce prix en 2009, le jury le choisit, à sept voix contre trois, après qu'un de ses membres, Christian Giudicelli, ami et éditeur de Matzneff chez Gallimard, a plaidé sa cause. Fin 2019, Franz-Olivier Giesbert, directeur de publication du Point et président du jury en 2013, se défend de son appui à Gabriel Matzneff en expliquant, comme il l'avait déjà fait dans le passé, que « la pédophilie était très courante au temps des Grecs ». Frédéric Beigbeder ? grand amateur de l'?uvre de Matzneff ?, écrit deux articles sur « l'auteur de trente-trois livres qui font honneur à la langue française » dans Voici du 24 mai 2004, et qui sont repris dans le Bulletin de la Société des amis de Gabriel Matzneff : « [l]e journal de Matzneff est une des pièces maîtresses de ma bibliothèque. Il m'a appris à vivre, à lire et à écrire ». Dans la liste de ses cent coups de c?ur littéraires (2011), il place celui-ci parmi les géants de la littérature mondiale, avant Truman Capote et juste derrière Scott Fitzgerald. Il justifie le choix du jury dans M, le magazine du Monde, le 23 décembre 2019, en insistant sur le fait que « quand on juge une ?uvre d'art, il ne faut pas avoir de critères moraux », puis en faisant valoir que Gabriel Matzneff était alors « un auteur ostracisé, jugé sulfureux et scandaleux depuis une vingtaine d'années et qui n'avait plus accès aux médias ». Patrick Besson abonde dans le même sens : « Dans ce qu'il a pu écrire sur sa vie amoureuse, il y a des choses ahurissantes et inacceptables, mais c'est un vieux monsieur blacklisté et dans le besoin : on a fait la part des choses ». Aussitôt le prix annoncé, trois pétitions apparaissent pour qu'il lui soit retiré. Le livre ne se vend qu'à 3 800 exemplaires en six ans.

En 2015, il lui est attribué le prix Cazes de la brasserie Lipp pour La Lettre au capitaine Brunner. Thierry Clermont du Figaro littéraire note que Gabriel Matzneff fête également ce jour-là ses cinquante ans de vie littéraire : « Une bonne partie du monde germanopratin s'était réunie pour saluer l'?uvre de cet auteur aussi sulfureux qu'hors pair. [?] On a ainsi pu croiser Patrick Besson, Christine Jordis et Joël Schmidt (membres du jury), la directrice de la Table Ronde, Alice Déon, le nouvel élu à l'Académie française Marc Lambron, Éric Neuhoff, Jean-Claude Lamy ».

Revenus et train de vie

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Gabriel Matzneff est mensualisé par le groupe Gallimard jusqu'en 2004 ou, plus vraisemblablement, jusqu'en 2008. Selon L'Express, Gabriel Matzneff perçoit entre 1984 et 2010 une « petite mensualité de la maison Gallimard » ; en 2013, son livre Séraphin, c'est la fin ! reçoit le prix Renaudot de l'essai, ce qui représente « la promesse d'une petite rentrée d'argent » ; ses ouvrages « se vendent très peu, entre 800 et 3 000 exemplaires en moyenne ». Le magazine précise : « Matzneff a toujours tiré le diable par la queue. Il a pu compter sur l'aide discrète de mécènes, comme Yves Saint Laurent, qui a pris en charge ses frais d'hôtel à l'époque de son aventure » avec Vanessa Springora.

Toujours selon L'Express, du 25 décembre 2019, l'écrivain bénéficie depuis une quinzaine d'années d'une allocation du Centre national du livre (CNL). Versée « en raison de sa situation sociale et de son apport global à la littérature », elle est estimée à un montant compris entre 7 000 et 8 000 euros par an. En janvier 2020, le CNL révèle qu'en 2002 Gabriel Matzneff s'est vu refuser une demande pour une bourse d'écriture car les écrivains retraités n'y ont pas droit, et qu'il a alors « remué ciel et terre » pour faire pression sur le CNL afin d'obtenir cette allocation. Le ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon et des personnalités importantes, membres de l'Académie française ou prix Goncourt, sont alors intervenus en sa faveur. En septembre 2020, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, fait savoir que l'écrivain ne touche plus son allocation pour écrivains à faibles revenus.

Dans le dernier volume de son journal, L'Amante de l'Arsenal, paru en novembre 2019, il écrit qu'il reçoit 800 euros de minimum vieillesse par mois.

Selon L'Express, il bénéficierait également depuis 1994 d'un appartement de la Ville de Paris. Ce logement serait situé dans le 5 arrondissement et aurait une superficie de 33 m pour un loyer mensuel de 348 euros, un montant qualifié de « ridicule » par le magazine Capital. Il lui aurait été attribué sous le mandat de Jacques Chirac grâce à Jean Tiberi.

Le magazine L'Express révèle qu'Ivre du vin perdu, son best-seller, a atteint le chiffre de 20 000 exemplaires vendus, que la plupart de ses livres connurent des ventes comprises entre 1 500 et 2 000 exemplaires, et que Séraphin, c'est la fin !, pour lequel il se voit décerner le prix Renaudot essai en 2013, ne dépassa pas les 3 500 ventes.

  1. ? « Visualisation d'une sépulture dans les cimetières de la commune du Vigan » (consulté le ).
  2. ? « Liste alphabétique des déportés du convoi 77 », sur convoi77.org (consulté le ).
  3. ? « La jeunesse de Gabriel Matzneff », sur matzneff.com, (consulté le ).
  4. ? « Biographie de Gabriel Matzneff », sur Figaroscope, Le Figaro.fr (consulté le ).
  5. ? « Les cendres de Montherlant », sur Le Monde, .
  6. ? Cf. « Le tombeau de Montherlant », Le Défi.
  7. ? François Bott, « Gabriel Matzneff, le ?libertin sentimental? », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. ? Jérôme Dupuis, « Hergé-Matzneff : une amitié improbable », L'Express,‎ (lire en ligne).
  9. ? « Gabriel Matzneff : éloge de Mai 68 », Le Point, 7 novembre 2014.
  10. ? Gwendal Châton, « Désaccord parfait : le Contrepoint libéral dans les configurations intellectuelles des années soixante-dix », in François Hourmant et Jean Baudouin (dir.), Les revues et la dynamique des ruptures, Presses universitaires de Rennes, collection « Res Publica », 2006, p. 131-164.
  11. ? Le Rappel de Charleroi, 27 avril. Repris in Gabriel Matzneff, Éditions du Sandre, 2010, p. 271.
  12. ? Josyane Savigneau, « L'écrivain et académicien Jean d'Ormesson est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. ? Erreur de référence?: Balise <ref> incorrecte?: aucun texte n'a été fourni pour les références nommées LeMdec19
  14. ? « Gabriel Matzneff a retrouvé un éditeur », sur France 24, (consulté le ).
  15. ? « Gabriel Matzneff va publier un nouveau livre », sur L'Obs, (consulté le ).
  16. ? « Le nouvel éditeur de Gabriel Matzneff renonce à publier un ouvrage de l'écrivain après avoir reçu des « menaces de mort » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. ? Jérôme Dupuis, « Quand la République décorait Gabriel Matzneff? », L'Express,‎ (lire en ligne).
  18. ? Cf. « Le chancre mou », in Le Sabre de Didi, p. 62.
  19. ? « Des gaullistes s'élèvent contre l'élection du Parlement européen au suffrage universel », Le Monde, 4 février 1976.
  20. ? Michel Deléan, « Au tribunal, Christophe Girard nie toute proximité avec Matzneff et se pose en victime collatérale de #MeToo », sur Mediapart, (consulté le )
  21. ? Paméla Rougerie, « Affaire Matzneff : cinq minutes pour comprendre la démission de Christophe Girard », sur leparisien.fr, (consulté le )
  22. ? « Affaire Matzneff : poursuivies en diffamation par Christophe Girard, six militantes féministes relaxées », sur Libération (consulté le )
  23. ? Christophe-Cécil Garnier, « Dans l'ombre de Matzneff, l'extrême droite pédophile », sur StreetPress, (consulté le ).
  24. ? Franck Delorieux, « Les Lettres Françaises Gabriel Matzneff : ?Le décervelage est à l'ordre du jour? », L'Humanité, 13 novembre 2002.
  25. ? Barthélémy Philippe, « Quand Gabriel Matzneff préfaçait le catalogue d'Arnys, tailleur star des politiques », Capital, 8 janvier 2020.
  26. ? « Matzneff ? Mon candidat se porte bien », Le Point, 19 avril 2017.
  27. ? L'Archange aux pieds fourchus : 1963-1964, La Table ronde, 1974, p. 197.
  28. ? « Paris-presse, L'Intransigeant 21 janvier 1970 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
  29. ? Malo Tresca, « Affaire Matzneff, le malaise orthodoxe », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. ? « Gabriel MATZNEFF - Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le ).
  31. ? Société des amis de Gabriel Matzneff, « Nouvelles », Bulletin de la SAGM,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  32. ? Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, « Gabriel Matzneff, questions sur un prix Renaudot », Le Monde, 6 janvier 2020.
  33. ? Société des amis de Gabriel Matzneff, Bulletin no 10, automne 2004.
  34. ? Dominique Perrin, « ?Les temps ont changé, il est devenu indéfendable? : dans un contexte post-#metoo, le malaise Gabriel Matzneff », LeMonde.fr, 23 décembre 2019.
  35. ? « PRIX CAZES - Brasserie LIPP », sur page Facebook PRIX CAZES - Brasserie LIPP, (consulté le ).
  36. ? Thierry Clermont, « Gabriel Matzneff reçu chez Lipp pour le prix Cazes », Le Figaro, 15 avril 2015.
  37. ? Matzneff écrit dans Carnets noirs 2007-2008, à la date du lundi 20 octobre 2008 :

    « 19 heures. Antoine Gallimard met fin à la mensualité que je touchais depuis? vingt-quatre ans. Il n'a pas voulu me le dire lui-même, il a chargé Alice Déon de cette pénible besogne. »

    ? Éditions Léo Scheer, 2009, p. 441.

    Cette affirmation situe le commencement des versements en 1984, soit un an après la parution en poche, dans la collection Folio, du roman Ivre du vin perdu et aux environs de la sortie, à la Table Ronde, de La Diététique de lord Byron.

  38. ? Jérôme Dupuis, « À quatorze ans, on n'est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n'est pas supposée vivre à l'hôtel avec lui [?]. », sur L'Express, (consulté le )
    Voir aussi ces lignes directement tirées du Consentement, p. 104 :

    « G. loue désormais à l'année une chambre d'hôtel pour échapper aux visites de la Brigade des mineurs (qu'il appelle des « persécutions »). Il a choisi cet hôtel sans prétention parce qu'il bénéficie d'une situation idéale. En face de la rue qui donne sur mon collège, il est également adossé à la brasserie où G. a son rond de serviette. Un généreux mécène, inconditionnel de son ?uvre, finance cet investissement substantiel. »

    .
  39. ? « Affaire Matzneff : le Centre national du livre recommande de supprimer une allocation de l'écrivain », bfmtv.com, 4 janvier 2020.
  40. ? « L'écrivain Gabriel Matzneff définitivement privé d'aide publique », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. ? Marie-Estelle Pech, « La chute de l'écrivain Gabriel Matzneff », lefigaro.fr, 30 décembre 2019.
  42. ? Annick Berger, « Le loyer ridicule que verse Gabriel Matzneff dans le quartier Latin », sur capital.fr, (consulté le ).
  43. ? Christian Lehman, « Ivre du temps perdu », blog hébergé par Mediapart, 30 décembre 2019.


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