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Naissance | Toulouse |
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Décès |
(à 68 ans) 11e arrondissement de Paris |
Sépulture |
Montgiscard |
Nom de naissance |
Bernard Henri Maris |
Pseudonyme |
Oncle Bernard |
Nationalité |
française |
Formation |
Institut d'études politiques de Toulouse () Université Toulouse Capitole (doctorat) (jusqu'en ) Université de Toulouse Lycée Pierre-de-Fermat |
Activités |
Maître de conférences (- |
Conjoints |
Sylvie Genevoix (de à ) Hélène Fresnel (d) (de à ) |
A travaillé pour |
Université Paris-VIII (- Institut d'études politiques de Toulouse (- Institut d'études politiques de Toulouse (- Université de Toulouse (- France Inter Marianne CNews Université de l'Iowa Charlie Hebdo Le Nouvel Obs Le Monde Le Figaro Magazine |
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Membre de |
Franc-maçonnerie |
Directeur de thèse |
Jean Vincens (d) () |
Distinction |
Chevalier de la Légion d'honneur? () |
Bernard Maris est un économiste, écrivain et journaliste français né le à Toulouse et mort assassiné le à Paris dans les locaux du journal Charlie Hebdo.
Il est également connu sous le pseudonyme Oncle Bernard, sous lequel il publie ses textes dans Charlie Hebdo.
Vulgarisateur et penseur politiquement engagé à gauche, il critique ouvertement le capitalisme et l'économie de marché.
Élève au lycée Pierre-de-Fermat puis diplômé de Sciences Po Toulouse en 1968, Bernard Maris obtient ensuite un doctorat en sciences économiques à l'université Toulouse-I, en 1975, avec la thèse, La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée, préparée sous la direction de Jean Vincens.
Maître-assistant (puis maître de conférences, à partir de 1984) à l'université Toulouse-I, il devient professeur des universités par concours d'agrégation (science économique générale) en à Sciences Po Toulouse.
Il a été professeur des universités à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII, et a également enseigné la microéconomie à l'université de l'Iowa (États-Unis) et à la banque centrale du Pérou.
Bernard Maris a écrit pour différents journaux : Marianne, Le Nouvel Observateur, Le Figaro Magazine, Le Monde. Il a tenu, sous le pseudonyme d'« Oncle Bernard », une chronique économique dans Charlie Hebdo, journal dont il a été, jusqu'en 2008, le directeur adjoint de la rédaction, et, en tant que fondateur ? lors de la renaissance du titre en 1992 ? et actionnaire à hauteur de 11 %.
À la radio, sur France Inter, Bernard Maris a tenu une chronique hebdomadaire dans l'émission On n'arrête pas l'éco et participé, le vendredi, à un débat sur un thème d'actualité économique avec Dominique Seux, journaliste économique aux Échos, à partir de 7 h 50.
Présent aussi à la télévision, notamment sur la chaîne I-Télé, il a participé, en tant que chroniqueur, à l'émission Y'a pas que le CAC, et y a commenté l'actualité économique, jusqu'au mois de , avec un autre professeur d'économie, Philippe Chalmin (proche de l'école néoclassique). Il est intervenu également de manière récurrente dans l'émission C dans l'air sur France 5.
Jusqu'à la fin des années 1980, Bernard Maris a été membre du Centre d'Études Juridiques et Économiques sur l'Emploi (CEJEE) à l'Université Toulouse 1.
Le , Jean-Pierre Bel, président du Sénat, le nomme membre du conseil général de la Banque de France.
Bernard Maris est souvent présenté comme altermondialiste, du fait de son ancienne participation au conseil scientifique d'ATTAC.
Il a défendu les thèses de la décroissance, prônant les valeurs de l'économie collaborative et participative et fustigeant les ravages de la société de consommation.
De plus il avait une vision fondée sur la solidarité sociale qui cadrait parfaitement avec cette doctrine.
Il a été candidat pour la CFDT aux élections 2009 de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels.
Habitant du 16 arrondissement de Paris, il se présente en 2002 aux législatives dans le 10 sous l'étiquette des Verts, parti où il milite.
Bernard Maris était franc-maçon, il a été initié en 2008 dans la loge « Roger Leray » du Grand Orient de France. La loge « Roger Leray », très politique, porte ce titre distinctif en hommage à celui qui fut grand maître du GODF en 1981 et qui fut un soutien actif du candidat socialiste.
Il est assassiné par arme à feu, le , à Paris, lors de l'attentat islamiste au siège du journal Charlie Hebdo, et ses obsèques ont lieu le 15 janvier suivant en la chapelle Notre-Dame de Roqueville, à Montgiscard (Haute-Garonne), où reposent ses cendres.
Le , il épouse en secondes noces, à Ménerbes, Sylvie Genevoix, sa compagne depuis 1998 et fille de Maurice Genevoix, qui meurt le . Sa dernière compagne est, à partir de fin 2012, la journaliste de Psychologie magazine Hélène Fresnel. Il a deux enfants.
Par ailleurs, il était ami de Michel Houellebecq voyant en lui un analyste lucide du libéralisme, au point de lui avoir consacré un ouvrage, Houellebecq économiste, paru en 2014.
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