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George Lucas
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George Lucas à la Mostra de Venise 2009.
Nom de naissance George Walton Lucas, Jr.
Naissance (81 ans)
Modesto, Californie (États-Unis)
Nationalité Américain
Profession Réalisateur
Producteur
Scénariste
Films notables THX 1138
American Graffiti
Star Wars (saga)
Indiana Jones (saga)
Séries notables Les Aventures du jeune Indiana Jones
Star Wars: The Clone Wars

George Lucas /d?????d?? luk?s/ est un réalisateur, producteur et scénariste américain né le à Modesto en Californie.

Issu de l'école de cinéma de l'université de Californie du Sud à Los Angeles, il cofonde avec son ami Francis Ford Coppola le studio American Zoetrope puis crée sa propre société de production : Lucasfilm. Il commence sa carrière de réalisateur avec les films THX 1138 en 1971 et American Graffiti en 1973. Il connaît ensuite la consécration avec les deux premières trilogies cinématographiques Star Wars. Énorme succès au box-office, la saga galactique fait de lui un des cinéastes les plus reconnus et fortunés du cinéma américain mais aussi complique sa vie, notamment à cause de ses relations parfois difficiles avec certains fans.

Lucas est aussi le créateur et scénariste de la saga Indiana Jones, réalisée par son ami Steven Spielberg. Il produit également d'autres films comme Labyrinthe (1986) ou Willow (1988), et des séries télévisées comme Les Aventures du jeune Indiana Jones (1992-1996) ou Star Wars: The Clone Wars (2008-2014). En 2012, il vend sa société de production au groupe The Walt Disney Company et annonce qu'il prend officiellement sa retraite.

Il tire son inspiration des films à épisodes vus dans son enfance et des différentes mythologies. Il est également influencé par le cinéma expérimental. Il permet au monde du cinéma une grande évolution technologique, surtout au niveau du son, du montage, de l'animation par ordinateur et des effets spéciaux. Marié deux fois et père de quatre enfants, il est également philanthrope. Il investit sa fortune dans l'éducation et l'art.
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Biographie

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Enfance

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Arche en fer orange flanquée de deux arbres.
Arche à l'entrée de la ville de Modesto, sa ville natale.

George Walton Lucas, Jr. naît le à Modesto, en Californie, où ses parents Dorothy Ellinore Bomberger et George Walton Lucas Senior tiennent une papeterie. Il a trois s?urs prénommées Ann, Kathleen et Wendy. Son père, un lointain cousin de l'acteur Marlon Brando, l'élève avec rigueur, la famille étant luthérienne. C'est un enfant petit pour son âge, d'apparence fragile, et victime de harcèlement scolaire.

Durant sa jeunesse, comme de nombreux jeunes américains de cette époque, il lit des pulps magazines et des comics. Parmi ceux qui le marquent durablement, il y a les séries d'horreur et de science-fiction d'EC Comics, et les séries de super-héros de Marvel comme les Quatre Fantastiques de Jack Kirby.

Il se passionne également pour les films à épisodes et de série B comme Flash Gordon et Buck Rogers, ainsi que les nouvelles d'Edgar Rice Burroughs, la bande dessinée de fantasy arthurienne Prince Vaillant, les fictions radiophoniques, les westerns, les motos, les voitures et le rock 'n' roll.

Fanatique de courses automobiles, il passe son permis dès l'âge de seize ans et se rêve pilote professionnel. Mais le , à l'âge de dix-huit ans, il a un terrible accident de voiture au volant de son Autobianchi Bianchina. Sa voiture se retourne mais, miraculeusement, sa ceinture cède au même moment et il est éjecté avant que la tôle de l'engin ne l'écrase contre la route. Il reste malgré tout deux semaines en soins intensifs. Transformé par cette expérience, il met fin à ses ambitions de devenir pilote.

George Lucas commence assez tard à aller au cinéma, peu avant d'aller à l'université. En effet, son éducation à l'image venait jusqu'alors principalement de la télévision. Il s'intéresse notamment au cinéma expérimental américain et découvre également le cinéma européen à travers des films comme À bout de souffle (1960) de Jean-Luc Godard, Jules et Jim (1962) de François Truffaut et Huit et demi (1963) de Federico Fellini.

Études

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Voiture jaune avec un pilote en casque blanc.
Une Lotus 23 assez similaire à celle utilisée dans le court 1:42.08.

Malgré la forte opposition de son père qui souhaite le voir reprendre le commerce familial, George Lucas intègre l'école de cinéma de l'université de Californie du Sud à Los Angeles. Il y réalise plusieurs courts métrages. En 1965, pour un cours sur l'animation, il produit Look at Life, un montage d'une minute de plusieurs photos emblématiques du début des années 1960. Lors de l'année 1966, il réalise Herbie, un court expérimental de seize minutes sans histoire ni acteur avec en fond sonore un morceau de jazz d'Herbie Hancock, et Freiheit, l'histoire d'un jeune étudiant allemand qui tente de traverser le rideau de fer. Toujours en 1966, il tourne 1:42.08, un court métrage qui met en scène une Lotus 23 sur un circuit automobile de Los Angeles. Lors des prises de vue, il rencontre le réalisateur Haskell Wexler et se lie d'amitié avec lui.

En 1967, il réalise le court métrage dystopique Electronic Labyrinth: THX 1138 4EB en hommage à l'un de ses films favoris, 21-87 d'Arthur Lipsett. Comme l'université de Californie du Sud a un contrat avec le service cinéma de la Marine des États-Unis, c'est cette dernière qui finance le court. En échange, George Lucas donne des cours aux cinéastes de la marine. Il tourne en particulier sur un parking de l'Université de Californie, à l'aéroport international de Los Angeles et à l'aéroport de Van Nuys. Le film est achevé chez l'une des professeurs de Lucas, la monteuse Verna Fields, après douze semaines de travail. Impressionné par ce court, l'aspirant cinéaste Steven Spielberg se présente à Lucas pour le féliciter.

Lucas réalise ensuite The Emperor, un documentaire de vingt minutes sur l'animateur de radio Bob Hudson, puis Anyone Lived in a Pretty How Town, adaptation du poème homonyme d'E. E. Cummings et 6-18-67, un documentaire sur le tournage en Arizona du film L'Or de MacKenna de J. Lee Thompson, un western au budget confortable. Lucas juge « ridicule » l'opulence de ce film. Il est même choqué par la lourdeur du tournage alors que lui et ses condisciples tournent des films « à 300 dollars ». Plusieurs étudiants de son université ont en effet été envoyés sur ce tournage pour y réaliser des films. Les autres étudiants du groupe réalisent des films assez classiques sur le tournage. Lucas, lui, préfère profiter du décor naturel pour réaliser une variation sur la beauté du désert sans rapport direct avec le film.

En janvier 1968, son court Electronic Labyrinth est projeté lors de la troisième édition du festival du film étudiant tenu au Lincoln Center à New York. Il y remporte le premier prix dans la catégorie des films dramatiques. Le film lui permet également d'obtenir un stage de six mois aux studios Warner Bros. à Burbank. Il y est affecté sur le tournage de La Vallée du bonheur, le troisième long métrage de Francis Ford Coppola. Sur le plateau il se lie rapidement d'amitié avec le réalisateur. Coppola autorise même Lucas à devenir son assistant le temps du tournage, à condition qu'il trouve « une bonne idée par jour ». Toujours en 1968, Francis Ford Coppola lui confie la réalisation de Filmmaker, un documentaire sur la production du film Les Gens de la pluie.

Premiers longs métrages

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La forte amitié, presque fraternelle, entre Francis Ford Coppola et George Lucas est déterminante dans la vie de ce dernier : en effet Coppola croit beaucoup dans les capacités de Lucas et va tout tenter pour lui donner confiance en lui, particulièrement en le poussant à écrire ses propres scénarios. Leurs personnalités sont pourtant aussi éloignées qu'ils sont physiquement différents, George Lucas allant jusqu'à dire « Ma vie n'est qu'une sorte de réaction à la vie de Francis, je suis son antithèse ». George Lucas est aussi introverti, frêle, prudent, « maniaque du contrôle » que Coppola est extraverti, grand, audacieux et aime déléguer.

En mai 1969, pour obtenir une certaine indépendance envers Warner Bros., Coppola et Lucas fondent à San Francisco leur propre société de production : American Zoetrope. Lucas en est nommé vice-président exécutif. Néanmoins il semble que les visions de George Lucas et de Francis Ford Coppola divergent dès le départ concernant cette société, Lucas la voyant comme un moyen de retrouver l'ambiance et l'univers de travail amical qu'il a connus à l'université, Coppola tendant plutôt à en faire une major alternative. Pour sa première production la société prévoit l'adaptation du court Electronic Labyrinth en un long métrage ayant pour titre THX 1138. Warner Bros. accepte de coproduire le projet et prête trois cent mille dollars à la jeune société.

Avec un budget final de 777 777 $, Lucas tourne son premier long métrage du au . Un an plus tard, le film est présenté le aux représentants de Warner Bros. Le visionnage est catastrophique. Ils trouvent le film impropre à la promotion et à la vente et exigent le remboursement de l'avance des trois cent mille dollars. Coppola se trouve alors lourdement endetté et se résigne à réaliser le film Le Parrain pour la société Paramount, pendant que Lucas décide de fonder sa propre société de production : Lucasfilm. THX 1138 est ensuite remonté par Rudi Fehr à la demande de Warner Bros. et sort dans les salles américaines en mars 1971. Le film remporte un relatif succès critique. Lucas, lui, tire de cette expérience la certitude qu'il s'assurera à l'avenir un contrôle total sur ses films. Cette aventure altère aussi l'amitié entre Coppola et Lucas, ce dernier s'étant senti insuffisamment soutenu par Francis Ford Coppola face à la Warner.

Enseigne avec des lettres bleues et rouges.
Le « Mel's Drive-In » est le lieu où se retrouvent les protagonistes d'American Graffiti.

Fin 1971, Lucas signe un accord avec la société Universal Pictures pour le financement de deux films, le premier se nomme American Graffiti et le second est un film de science-fiction alors sans nom.

Pour American Graffiti, George Lucas se laisse convaincre par son épouse, la monteuse Marcia Lucas, ainsi que par Francis Ford Coppola de réaliser un film moins froid, moins abstrait, moins cérébral et intellectuel que les films vers lesquels il s'oriente depuis l'université. Il prend l'idée de diriger un film commercial comme un défi et décide d'en faire une ?uvre qui soit plus positive que le cinéma très sombre des années 1970, marqué notamment par le désespoir de l'enfoncement des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam. Il situe l'action de son film dans le début des années 1960, avant le début de la Guerre, le voulant comme un retour à une époque qui serait pour l'Amérique celle de l'innocence. Lucas collabore pour la première fois avec le producteur Gary Kurtz, qui travaille sur le projet dès sa conception. Ned Tanen, producteur à Universal, propose au réalisateur de choisir un producteur exécutif dans une liste qu'il lui soumet et dans laquelle se trouve Francis Ford Coppola. Malgré son envie de s'éloigner de ce dernier, Lucas le choisit. Il engage également son ami Haskell Wexler comme directeur de la photographie du film. Le tournage d'American Graffiti débute le et dure 29 jours. Lucas le filme comme un documentaire suivant l'itinéraire de plusieurs jeunes protagonistes autour d'une même soirée dans une petite ville. Le metteur en scène éprouve des difficultés pour diriger les interprètes et doit engager un professionnel du théâtre pour les faire travailler, lui-même se dédiant plus à la réalisation technique du film. Il découvre néanmoins combien il est agréable de travailler sur un projet « positif » et heureux.

Si sa première est un succès, le producteur Ned Tanen est extrêmement négatif vis-à-vis du film et Francis Ford Coppola doit le défendre vigoureusement pour qu'il accepte de le sortir en salle. Une attitude dont Lucas se sentira redevable. American Graffiti sort finalement le . Il devient « le succès de l'été » et, à la fin l'année 1973, atteint déjà cinquante-cinq millions de dollars. Il s'agit d'un gain énorme au vu de l'investissement de départ. Le film est aussi un succès critique et est distingué par plusieurs récompenses. George Lucas gagne grâce à ce film sept millions de dollars, il lui en reste quatre après impôts. Alors que lui et son épouse Marcia vivaient avec moins de 1 500 dollars par mois, ils ne modifient pas radicalement leur mode de vie et achètent seulement une maison à San Anselmo en vue de la restaurer. Le partage des bénéfices crée de nouvelle tensions avec Coppola, les deux hommes étant d'accord pour céder une partie de leurs recettes au directeur de la photographie Haskell Weller et au producteur Gary Kurtz mais sont en désaccord sur qui doit les donner. C'est finalement Francis Ford Coppola qui accepte de céder une partie de sa propre recette.

Lucas envisage ensuite de réaliser Apocalypse Now, un projet de film sur la guerre du Viêt Nam. Mais des divergences artistiques avec Coppola le font renoncer au projet. Le film est finalement réalisé par Francis Ford Coppola lui-même. L'expérience vécue sur son précédent film a montré à Lucas combien il aimait les sujets positifs. Il souhaite donc poursuivre dans cette voie.

American Graffiti étant destiné à un public adolescent, il envisage de changer de public et décide de s'adresser cette fois aux pré-adolescents. Quand lui avait cet âge, il pouvait voir de nombreux films de pirates ou des westerns, ce qui n'est plus le cas au début des années 1970, la mode étant aux films catastrophe. Lucas trouve qu'il y a peu de films qui soient à même de donner des valeurs morales aux jeunes de dix ou douze ans. Les films de Disney, les seuls pour ce public, sont pour lui plus commerciaux qu'artistiques. Lucas tente alors d'adapter au cinéma le héros de science-fiction Flash Gordon. Cependant, devant les exigences de la société propriétaire des droits d'auteurs, il abandonne le projet.

Première trilogie Star Wars

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Après le succès d'American Graffiti, Lucas obtient fin 1973 d'Alan Ladd Jr., un des vice-présidents de la société 20th Century Fox, le financement de son prochain projet, un film de science-fiction de son invention : Star Wars. Puis en 1975, il négocie avec la Fox le droit de faire deux suites à son film. Pour prendre en charge la colossale quantité d'effets spéciaux nécessaires à la création de son épopée intergalactique, au mois de mai de la même année Lucas fonde la société Industrial Light & Magic. Il l'installe dans un ancien entrepôt en banlieue de Los Angeles.

Le tournage démarre le en Tunisie puis déménage aux studios d'Elstree dans la banlieue de Londres, où il se termine le . En découvrant le premier montage du film, Lucas est en état de choc. Il le trouve désastreux et demande au monteur de le retravailler. Mais celui-ci refuse. Lucas décide alors de le renvoyer et engage à sa place Richard Chew, Paul Hirsch et sa propre femme Marcia Lucas. Les monteurs utilisent au maximum les meilleures prises pour rendre le film moins « traditionnel et plat ». Lucas obtient ensuite que la sortie de son film soit repoussée de Noël 1976 à l'été 1977. Cela lui laisse du temps pour intégrer les effets spéciaux réalisés par Industrial Light & Magic. Mais en découvrant que les techniciens ont dépensé la moitié de leur budget pour la réalisation d'une seule scène, Lucas s'effondre. Il se fait hospitaliser croyant être victime d'une crise cardiaque. Les médecins diagnostiquent seulement de l'hypertension artérielle et lui recommandent moins de stress. Le réalisateur s'oblige alors à superviser lui-même les techniciens pour redoubler l'effort et finir à temps les effets spéciaux.

Lettres jaunes sur fond noir.
Logo de la saga Star Wars.

Comme la 20th Century Fox craint la concurrence des films de l'été tels que Cours après moi shérif, elle avance la sortie au . Le film La Guerre des étoiles sort dans trente-sept salles et bat le record d'entrées dans trente-six d'entre elles. Les distributeurs multiplient alors le nombre de salles où est projeté le film. Les Américains se ruent en masse pour le voir. Le film devient l'un des premiers blockbusters de l'histoire, se place à la première place des recettes de l'année 1977 et entraine un doublement de la valeur des actions de la Fox. La Guerre des étoiles reste aussi l'un des films les plus rentables financièrement de tous les temps. Ayant préalablement négocié avec la Fox d'avoir le contrôle des produits dérivés, Lucas fait fortune grâce à ceux-ci. Cela lui permet également une relative indépendance face aux producteurs.

C'est d'ailleurs en totale indépendance que Lucas décide de produire L'Empire contre-attaque, le film suivant, en l'autofinançant avec un emprunt à sa banque. 20th Century Fox se contente désormais de distribuer le film dans les salles de cinéma. George Lucas s'aperçoit alors qu'il ne peut humainement pas s'occuper du financement, de la production et de la réalisation en même temps. Il décide donc d'engager un réalisateur confirmé. Son choix se porte sur Irvin Kershner, qu'il a connu comme enseignant à l'école du cinéma. Le tournage débute le en Norvège puis se poursuit aux studios d'Elstree à partir du . Il prend fin le . Le film sort aux États-Unis le au format 70 mm dans cent vingt-sept cinémas. Cent vingt-cinq d'entre eux battent leur record d'entrées pour un premier jour d'exploitation. À partir du , une diffusion plus large est organisée au format 35 mm. Ce film se place également à la première place des recettes mondiales de l'année 1980. À la suite des dépassements de budget et de planning sur le tournage, ajoutés à des différends artistiques sur le troisième volet, Lucas met fin à sa collaboration avec Gary Kurtz et le remplace par Howard Kazanjian.

Pour Le Retour du Jedi, le troisième film de la saga Star Wars, George Lucas envisage d'engager son ami Steven Spielberg pour la réalisation. Mais le syndicat des réalisateurs d'Amérique l'en empêche. En effet, Lucas et le syndicat sont en froid depuis que le second a fait payer une amende au premier pour ne pas avoir indiqué les principaux crédits au début de L'Empire contre-attaque comme c'est alors la règle. Après de nombreuses recherches, en mai 1981 Lucas dévoile le nom du réalisateur qu'il retient finalement : Richard Marquand, un Gallois qui vient de réaliser un film de guerre nommé L'Arme à l'?il. Le tournage débute le aux studios Pinewood en Angleterre puis continue aux États-Unis à partir d'. Il prend fin le . Le film est projeté sur les écrans américains le mercredi , soit six ans jour pour jour après le premier Star Wars. Il sort dans mille deux cinémas. Comme les deux précédents opus, le film se situe à la première place des recettes de l'année 1983.

Cependant, après le travail sur la première trilogie George Lucas est véritablement « épuisé ». De plus il perd une partie de sa fortune à la suite de son divorce en 1983. Il souhaite alors mettre en pause le développement de la saga Star Wars et annule officieusement la trilogie qui devait se dérouler après Le Retour du Jedi, mais déclare en revanche que l'idée de préquelles se déroulant avant Un nouvel espoir l'intéresse toujours.

Débuts d'Indiana Jones

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Un fouet entouré sur lui-même et un chapeau marron.
Le chapeau et le fouet sont deux des accessoires distinctifs d'Indiana Jones.

Fin mai 1977, quelques jours après la sortie de La Guerre des étoiles, George Lucas prend des vacances à Hawaï en compagnie de Steven Spielberg. Ce dernier lui déclare vouloir réaliser un James Bond. Lucas lui répond qu'il a encore mieux, et lui raconte un de ses projets, un film d'action autour d'un aventurier du nom d'Indiana Smith. Spielberg lui conseille de changer le nom en Indiana Jones car le premier nom ressemble trop au titre du film Nevada Smith (1966). Le scénario est confié à Lawrence Kasdan sur une histoire écrite par Lucas et Philip Kaufman. Steven Spielberg le réalise et Lucas endosse le rôle de producteur délégué. Le film, baptisé Les Aventuriers de l'arche perdue, sort le et devient le plus gros succès de l'année aux États-Unis.

Forts du succès du premier opus, Lucas et Spielberg se retrouvent en 1983 au Sri Lanka, chacun à son poste respectif, pour tourner une suite nommée Indiana Jones et le Temple maudit. Même si Spielberg est réticent, Lucas parvient à le convaincre de réaliser un film plus sombre que le précédent. Le film sort le et devient le troisième plus gros succès de l'année aux États-Unis.

Ewoks, Willow et autres productions

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Dès 1979, George Lucas produit des films pour d'autres réalisateurs. Il débute par American Graffiti, la suite, le second volet de son film American Graffiti réalisée par Bill L. Norton. En 1980, en compagnie de Francis Ford Coppola, il produit Kagemusha, l'Ombre du guerrier du cinéaste Akira Kurosawa, dont les deux amis sont de grands admirateurs. En 1984, un an après la sortie du Retour du Jedi, il capitalise sur la sympathie qu'inspirent aux enfants les personnages des Ewoks et produit pour ABC le téléfilm L'Aventure des Ewoks. L'année suivante, il propose toujours sur la même chaine la suite, le téléfilm La Bataille d'Endor. La même année, il produit Latino pour son vieil ami Haskell Wexler. Ce film projeté au festival de Cannes relate la révolution sandiniste au Nicaragua. Toujours la même année, il produit également une autre ?uvre projetée au festival : Mishima, un film qui retrace la vie de l'écrivain japonais Yukio Mishima.

Photo noir et blanc de deux hommes barbus.
Jim Henson et George Lucas sur le tournage de Labyrinthe en 1985.

En 1986, il produit Labyrinthe pour Jim Henson, le créateur du Muppet Show et Howard... une nouvelle race de héros réalisé par Willard Huyck, le scénariste des films American Graffiti et Indiana Jones et le Temple maudit. En 1988, il produit Willow, un film d'aventure fantastique dont il est également scénariste. Il est réalisé par Ron Howard que Lucas avait dirigé en tant qu'acteur sur American Graffiti et met en vedette Warwick Davis, l'interprète de Wicket l'Ewok dans les films Retour du Jedi, L'Aventure des Ewoks et La Bataille d'Endor. La même année, il produit trois autres films, Powaqqatsi, un documentaire de Godfrey Reggio, Tucker, une biographie de l'industriel Preston Tucker par Francis Ford Coppola et Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles de Don Bluth.

Parallèlement, Lucas produit les attractions Captain Eo avec Michael Jackson en 1986 et Star Tours en 1987 pour les parcs Walt Disney.

Série sur la jeunesse d'Indiana Jones

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En 1989, Lucas retrouve Steven Spielberg à la réalisation pour le troisième volet des aventures d'Indiana Jones : Indiana Jones et la Dernière Croisade. Trois ans plus tard, Lucas lance une série sur la jeunesse du héros : Les Aventures du jeune Indiana Jones sur ABC.

La première saison débute le et est composée de sept épisodes d'une heure, diffusés chaque semaine. Le tournage de la seconde saison débute dès le et se déroule dans plusieurs pays d'Afrique, ainsi qu'en Italie, Angleterre, Israël, Irlande et Tchécoslovaquie. Elle débarque sur ABC le de la même année et se focalise notamment sur les événements de la Première Guerre mondiale durant laquelle Indiana Jones devient soldat puis espion pour le gouvernement belge. La troisième et dernière saison est diffusée à partir du sous la forme de quatre longs téléfilms. La série a demandé cent soixante-dix semaines de tournages dans vingt-cinq pays et sert de laboratoire à ILM et George Lucas pour expérimenter de nouvelles techniques, en particulier la multiplication numérique des personnages à l'écran.

Deuxième trilogie Star Wars

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Au début des années 1990, Star Wars a un regain de popularité grâce aux séries de bandes dessinées de Dark Horse, aux romans de Timothy Zahn et à la sortie de plus en plus nombreuse de jeux vidéo issus de l'univers. Cela conforte Lucas dans son idée de réaliser des nouveaux films. Il commence ainsi l'écriture de la nouvelle trilogie le premier novembre 1994. Le tournage de La Menace fantôme, le premier film, débute le et prend fin le de la même année. Il a principalement lieu aux studios de Leavesden en Angleterre. Le film sort le et malgré une critique mitigée, il frôle le milliard de dollars de revenu brut et devient le film ayant le plus rapporté pour l'année 1999.

L'Attaque des clones, le second volet de la nouvelle trilogie, est l'occasion pour Lucas de tourner un film entièrement en numérique. Lors du tournage de La Menace fantôme, il n'avait pu le faire que sur une seule scène car la technologie adaptée n'était pas encore au point. Pour le film, Sony développe la technologie vidéo haute définition en créant la caméra HDW-F900. Contrairement aux précédents films Star Wars, L'Attaque des clones n'est pas filmé en Angleterre mais en Australie, aux studios de la Fox à Sydney, du au . Le film est un succès commercial, même s'il n'atteint pas le niveau de La Menace fantôme. Il se hisse cependant à la quatrième place annuelle au niveau mondial.

Le tournage du troisième volet, La Revanche des Sith débute le et prend fin le , toujours à Sydney. Des scènes additionnelles sont également tournées aux studios de Shepperton et aux studios d'Elstree à Londres du au . Mais, contrairement aux autres films Star Wars, il n'y a pas eu de tournage en extérieur pour La Revanche des Sith. Lucas le présente, hors compétition, le au Festival de Cannes en présence des interprètes Samuel L. Jackson, Natalie Portman, Hayden Christensen, Ian McDiarmid, Anthony Daniels et du producteur Rick McCallum. Le film reçoit un accueil favorable de la part des critiques de cinéma et est, lui aussi, un succès commercial. Il se hisse à la première place annuelle en Amérique du Nord et à la deuxième place au niveau mondial. La deuxième trilogie, tout comme la première, est ainsi un succès planétaire.

Série The Clone Wars et Red Tails

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Logo de la série Star Wars: The Clone Wars.

Peu après la sortie du sixième Star Wars, Lucas décide de capitaliser une nouvelle fois sur la franchise en lançant la production d'une série télévisée d'animation nommée Star Wars: The Clone Wars dont il confie la direction à l'animateur Dave Filoni. Lucas prend cependant le risque d'attendre presque la fin de la production de la première saison avant de proposer la série à une chaîne. De plus, il ne trouve pas de preneur dans l'immédiat. Fox Broadcasting Company, la société s?ur de la 20th Century Fox qui a distribué les six premiers films Star Wars, décline l'offre laissant la chaîne Cartoon Network se charger de la diffuser. La série est un succès et connait un pilote sorti au cinéma, sept saisons et 133 épisodes.

Le , lors de la parade des Roses de Pasadena, George Lucas annonce qu'un quatrième volet de la série Indiana Jones est en cours de production. Le titre est annoncé en septembre de la même année, il s'agit d'Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Le film, une nouvelle fois réalisé par Steven Spielberg, sort dans les salles le . Le scénario est de Lucas mais le script est l'?uvre de Jeff Nathanson et David Koepp. Le film est, comme les autres Indiana Jones, un succès au box-office, mais reçoit des critiques mitigées.

Le débute le tournage de L'Escadron Red Tails produit par Lucas et réalisé par Anthony Hemingway. Il s'agit d'un film qui s'inspire de l'histoire d'un groupe de pilotes noirs américains durant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1990, Lucas a en tête ce projet, qui sort finalement sur les écrans de cinéma américains le . Au mois de février de la même année, sort sur les écrans la version 3D de Star Wars, épisode I : La Menace fantôme. Le succès mondial du film Avatar de James Cameron en 2009 a en effet convaincu Lucas de convertir les six Star Wars en 3D.

Vente de sa société de production

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En mai et , l'attraction Star Tours: The Adventures Continue est lancée dans plusieurs parcs Disney. Celle du Disney's Hollywood Studios est présentée par Bob Iger, président-directeur général de The Walt Disney Company et George Lucas. Les deux hommes se connaissent depuis 1991. Bob Iger était alors PDG de la chaîne ABC pour laquelle Lucas a produit Les Aventures du jeune Indiana Jones. Iger profite de cet événement pour proposer à Lucas le rachat de Lucasfilm par Disney. Le créateur de Star Wars rejette l'offre, mais les échecs successifs de Red Tails en et de La Menace fantôme en 3D en février font changer Lucas d'avis.

En , en prévision de son départ à la retraite, George Lucas annonce que la productrice de tous les films Indiana Jones Kathleen Kennedy va codiriger la compagnie à ses côtés. Le mardi , c'est The Walt Disney Company qui annonce l'acquisition de la société de production Lucasfilm pour une somme de 4,05 milliards de dollars en numéraire et en actions. Le même jour, Lucas et Iger annoncent publiquement la sortie au cinéma de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force pour 2015, suite qui initiera une troisième trilogie.

George Lucas devait alors devenir consultant pour les prochains films Star Wars car il avait rédigé en secret une trame générale pour une nouvelle trilogie. Mais finalement Disney préfère opter pour une histoire différente et en profite pour l'exclure de la production des films. Après la sortie cinéma de l'épisode VII, Lucas indique être déçu par le film, particulièrement car il reprend énormément la trame du premier Star Wars de 1977.

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