source wikipédia
Président Commission internationale de diplomatique | |
---|---|
depuis | |
Benoît-Michel Tock (d) | |
Rédacteur en chef Bibliothèque de l'École des chartes | |
- | |
Emmanuel Poulle Olivier Poncet et Marc Smith | |
Directeur d'études École nationale des chartes | |
depuis | |
Robert-Henri Bautier | |
Membre de l'École française de Rome | |
- |
Naissance | Suresnes |
---|---|
Nationalité |
française |
Formation |
École nationale des chartes (diplôme d'archiviste paléographe) (- |
Activités |
Historien, archiviste, médiéviste |
A travaillé pour |
École nationale des chartes (depuis ) Archives nationales (- École française de Rome (- Archives nationales (- |
---|---|
Distinctions |
Prix Auguste-Molinier () Chevalier des Arts et des Lettres () Chevalier de la Légion d'honneur? () |
Olivier Guyotjeannin, né le à Suresnes (Seine), est un enseignant-chercheur, historien et archiviste français.
Archiviste paléographe, il est directeur d'études à l'École nationale des chartes, où il enseigne l'histoire des institutions, la diplomatique et l'archivistique médiévales depuis , après avoir exercé comme conservateur du patrimoine aux Archives de Saint-Pierre-et-Miquelon et aux Archives nationales françaises.
Olivier Guyotjeannin est admis premier sur dix-huit à l'École nationale des chartes à l'issue du concours d'entrée de 1977. Il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1981 après avoir soutenu une thèse d'établissement intitulée La seigneurie des évêques de Beauvais et de Noyon (X siècle-début du XIII siècle). Major de sa promotion, il reçoit le prix Auguste Molinier « destiné à récompenser la meilleure thèse ».
Olivier Guyotjeannin commence sa carrière de conservateur d'archives par un séjour de quatorze mois à Saint-Pierre-et-Miquelon, pendant lesquels il réorganise les archives de cet archipel qui est alors un département d'outre-mer depuis 1976. Il publie en 1986 un livre sur cette première expérience professionnelle.
Il est ensuite membre de l'École française de Rome de 1983 à 1986. De retour en France, il est nommé à Paris aux Archives nationales où il participe à la conception et l'organisation du leur centre d'accueil et de recherche (CARAN).
En 1988, il est élu à la chaire d'histoire des institutions, diplomatique et archivistique du Moyen Âge à l'École des chartes, où il succède à Robert-Henri Bautier.
De 1995 à 2005, il dirige la revue scientifique Bibliothèque de l'École des chartes.
Le , il est élu président de la Commission internationale de diplomatique.