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| Naissance | Uppsala |
|---|---|
| Nationalité |
suédoise |
| Formation |
Université de Göteborg Université d'Uppsala Université du Kansas |
| Activités |
Écrivaine, journaliste |
Maria Ernestam, née le à Uppsala, est une romancière suédoise.
Elle grandit dans sa ville natale et fait ses études supérieures à l'université d'Uppsala, où elle obtient un diplôme en journalisme. Elle poursuit ses études, cette fois en littérature anglaise et en mathématiques, à l'université de Göteborg, puis s'inscrit à l'université du Kansas, aux États-Unis, où elle décroche une maîtrise en sciences politiques, spécialisée en relations internationales.
À la fin de ses études, elle s'installe pour onze années à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, où elle est correspondante pour le journal des affaires suédois Veckans Affärer (en) et le hebdomadaire médical suédois Dagens medicin. Elle vit aujourd'hui à Stockholm avec son mari et leurs deux enfants.
En 2005, elle publie son premier roman, Caipirinha med Döden, mais le succès lui vient l'année suivante avec Les Oreilles de Buster (Busters öron), dont le récit raconte comment la Mort frappe par mégarde à une mauvaise porte et rencontre une femme qui travaillera pour elle. Ce roman, à la fois fantastique et absurde, est comparé à sa publication en Russie au chef-d'?uvre de Mikhaïl Boulgakov Le Maître et Marguerite en raison de son humour noir et de sa profondeur psychologique.
À sa parution en France, en 2011, Les Oreilles de Buster remporte le prix de la revue littéraire Page des libraires, le prix La Passerelle et le prix de l'Armitière de Rouen. En outre, pour ce roman, la traductrice Esther Sermage remporte le Prix Lire en Poche du salon du livre de Gradignan 2013 dans la catégorie traduction.