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Leonard Cohen
Leonard Cohen en 2008.
Biographie
Naissance
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MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
Los Angeles (Californie, États-Unis)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière Shaar Hashomayim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Leonard Norman Cohen
Nationalité
Canadienne
Domiciles
Montréal, WestmountVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université McGill (Bachelor of Arts) (-)
Pripstein's Camp Mishmar (en)
Roslyn Elementary School (en)
Camp B'nai Brith (en)
Université Columbia
École secondaire de Westmount
Faculté de droit de l'Université McGillVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Auteur-compositeur-interprète, acteur, scénariste, réalisateur artistique, chanteur, parolier, pianiste, écrivain, poète, musicien, artiste de rue, romancier, dessinateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Nathan Bernard Cohen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marsha Klonitsky (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Suzanne Elrod (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Adam Cohen
Lorca Cohen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Leonard Cohen's raincoat (d) (-années 1970)Voir et modifier les données sur Wikidata
Noms en religion
?????? ?? ???? ????, Eliezer ben Nissan HacohenVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Académie américaine des arts et des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
Baryton-basse (en), barytonVoir et modifier les données sur Wikidata
Instruments
Guitare, pianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Label
Columbia RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Solomon Klonitzky-Kline (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Rock, spoken word, folk rock, sophisti-pop, musique du monde, soft rock, pop, folk, pop rock, bluesVoir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Federico García LorcaVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Prix du Gouverneur général : poésie ou théâtre de langue anglaise ()
Prix Princesse des Asturies de littérature ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Liste détaillée
Prix du Gouverneur général : poésie ou théâtre de langue anglaise ()
Panthéon de la musique canadienne ()
Prix Juno de la vidéo de l'année ()
Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle ()
Prix Juno du compositeur de l'année ( et )
Compagnon de l'Ordre du Canada ()
Grammy Award de l'album de l'année ()
Grand officier de l'Ordre national du Québec ()
Rock and Roll Hall of Fame ()
Songwriters Hall of Fame ()
Grammy du couronnement d'une carrière ()
Prix Glenn-Gould ()
Prix Princesse des Asturies de littérature ()
Prix Denise-Pelletier ()
Prix Juno de l'artiste de l'année ()
Compagnon de l'Ordre des arts et des lettres du Québec ()
Allée des célébrités canadiennes ()
Membre de l'Académie américaine des arts et des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Discographie
Discographie de Leonard Cohen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Bibliothèque de livres rares de Thomas FisherVoir et modifier les données sur Wikidata
?uvres principales
Songs from a Room, Various Positions, Old Ideas, The Future, HallelujahVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Leonard Cohen
Signature de Leonard Cohen.
Vue de la sépulture.
Leonard Cohen en 1988.

Leonard Cohen /le?na? k???n/ (en anglais : /?l?n?d ?ko??n/), né le à Westmount et mort le à Los Angeles, est un auteur-compositeur-interprète, musicien, poète, romancier et peintre canadien du Québec.

Son premier recueil de poésies paraît à Montréal en 1956 et son premier roman en 1963.

Les premières chansons de Leonard Cohen (principalement celles de Songs of Leonard Cohen, 1967) s'inscrivent dans la tradition de la musique folk et sont interprétées avec une voix grave. Dans les années 1970, ses influences se multiplient : musique pop, de cabaret et du monde. À partir des années 1980, il chante accompagné de synthétiseurs et de choristes.

Dans toute son ?uvre, Leonard Cohen reprend souvent les mêmes thèmes : l'amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles. Leonard Cohen assume sa dépression chronique dont il ne se cache pas, allant jusqu'à en parler aux journalistes rassemblés à l'occasion de la conférence de presse sur son album Old Ideas.

La poésie et les chansons de Leonard Cohen ont influencé de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes et on compte plus de 1 500 reprises de ses chansons. Cohen est introduit au Panthéon de la musique canadienne en 1991, au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens en 2006, au Rock and Roll Hall of Fame en 2008. Il est un compagnon de l'Ordre du Canada (CC) depuis 2003 et grand officier de l'Ordre national du Québec (GOQ) depuis 2008, les plus hautes distinctions décernées respectivement par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec.

Son ?uvre poétique a été récompensée par le prix Prince des Asturies des Lettres 2011.

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  2. ? Prononciation en anglais canadien retranscrite selon la norme API.
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Biographie

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Origines familiales

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Leonard Norman Cohen (selon l'onomastique juive : Eliezer ben Nisan ha'Cohen) naît dans une famille juive ashkénaze de Montréal, au Québec.

Son père, Nathan Cohen (1891-1944), d'origine polonaise, propriétaire d'un magasin de vêtements à Montréal, est le fils de Lyon Cohen (en) (1868-1937), né à Suwa?ki dans le royaume de Pologne sous tutelle russe. Homme d'affaires notable de la communauté juive de Montréal, il est élu président du Congrès juif canadien lors de sa fondation en 1919 et a créé par la suite le Canadian Jewish Times, premier journal juif de langue anglaise au Canada.

Sa mère, Marsha « Masha » Klonitsky (1905?1978), est d'origine russe. Elle est la fille de Solomon Klonitsky-Klein (1868-1958), né à Kovno en Lituanie (alors dans l'Empire russe), rabbin connu comme étant le Sar Hadikduk, le « prince des grammairiens » car expert en langue et grammaire hébraïques, et qui vit en partie chez les parents de Cohen quand ce dernier est enfant. Sa mère chante souvent pour son fils des chansons traditionnelles, en russe ou en yiddish plutôt qu'en anglais.

Leonard a une s?ur aînée, Esther (1930-2014). La famille réside dans le quartier aisé de Westmount, municipalité huppée et essentiellement anglophone enclavée dans celle de Montréal, ville où le français est majoritaire, comme dans l'ensemble du Québec.

Leonard Cohen grandit dans une ambiance fortement religieuse, au sein de la congrégation Shaar Hashomayim de Montréal, l'une des plus importantes institutions juives du Canada, co-fondée par ses ancêtres, où son grand-père et son père sont présidents. On lui rappelle souvent qu'il descend du grand-prêtre Aaron, frère de Moïse, donc prêtre lui-même consacré au service divin.

Jeunesse

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Leonard Cohen grandit rue Belmont à Westmount. Il effectue sa scolarité primaire à la Roslyn School de Westmount et sa scolarité secondaire au Westmount High College, à partir de 1948.

En 1950, âgé de quinze ans, il découvre la poésie de Federico García Lorca et écrit ses premiers poèmes. La même année, il achète une guitare, apprend quelques accords de base et découvre qu'elle peut être un moyen d'attirer l'attention des filles. Il formera plus tard un groupe d'inspiration country folk, les Buckskin Boys. En 1951, il entre à l'Université McGill de Montréal, où il étudie le droit. Il y rencontre Irving Layton et Louis Dudek, qui l'aident à publier ses premiers poèmes dans une revue d'étudiants, CIV, abréviation de « civilisation » inventée par Ezra Pound.

Son premier recueil de poésies, Let Us Compare Mythologies (en), paraît en 1956, édité par McGill Poetry Series, alors qu'il n'est encore qu'un étudiant de premier cycle.

En 1957, un album de poèmes lus paraît, comportant huit poèmes de Leonard, lus par lui-même. Sur le même album, on trouve notamment Irving Layton et Abraham Moses Klein. En 1959, Leonard Cohen obtient une bourse d'études et part pour Londres où il achète une machine à écrire Olivetti et l'imperméable bleu Burberry qui apparaît sur la photographie de l'album Songs from a Room. Il lui sera volé en 1968.

En , il s'installe en Grèce, sur l'île de Hydra, qui accueille une colonie d'artistes anglo-saxons. Il y achète une maison (qu'il gardera quarante ans) et y écrit The Spice-Box of Earth (en), qui le rend célèbre dans les cercles de poètes canadiens. Il publie Flowers for Hitler en 1964 et les romans The Favorite Game (1963) et Beautiful Losers (1966).

Dans le Montréal anglais des années 1960, Leonard Cohen se proclame sympathisant du mouvement nationaliste québécois, qui désire réaliser l'indépendance politique et linguistique de la province : « Je me sentais proche d'eux parce qu'ils ne se résignaient pas à voir disparaître toute trace française en Amérique du Nord? Et puis, ce qui m'a séduit à l'époque c'était l'isolement de ces gens qui tentaient de donner forme à ce petit coin de continent américain. Pour le garder. Pour résister. Contre quoi ? Contre l'Amérique. Pas tant l'impérialisme yankee et tout cela. Mais pour maintenir sur le sol américain une autre culture, une autre option ».

The Favorite Game est un roman d'apprentissage autobiographique sur un jeune homme trouvant son identité dans l'écriture. En revanche, Beautiful Losers, s'il peut également être considéré comme un roman d'apprentissage, ne conduit pas au succès du personnage principal (« AntiBildungsroman »). Selon une mode postmoderne contemporaine, Leonard Cohen détruit l'identité des personnages principaux en mêlant sacré et profane, religion et sexualité dans une langue riche et lyrique, mais aussi très crue.

Leonard Cohen parolier

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Leonard Cohen (1988).

Leonard Cohen s'installe aux États-Unis et commence à chanter dans des festivals de musique folk. En 1966, Judy Collins fait de sa chanson Suzanne un succès. Cette chanson se réfère à Suzanne Verdal, l'ancienne épouse d'un ami personnel, le sculpteur québécois Armand Vaillancourt. Leonard Cohen ne touche pas d'argent pour la chanson Suzanne : il s'est lié à un arrangeur qui doit retravailler la chanson, mais les deux hommes ne s'entendent pas, et l'arrangeur, après avoir travaillé sur la partition, lui apprend qu'il a signé les documents pour en posséder les droits. La bataille judiciaire dure jusqu'en 1984, et l'arrangeur propose à Leonard de lui revendre les droits au cours d'une rencontre dans un hôtel à New York. À la question de savoir combien il comptait les lui racheter, Leonard répondit : « Un dollar. » Un accord est signé en 1987.

Grâce à Judy Collins, Leonard Cohen fait sa première apparition scénique à New York le .

Interprète

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John H. Hammond fait signer Leonard Cohen chez Columbia Records. Son premier album, Songs of Leonard Cohen, sort en 1967 et contient une version de Suzanne. L'album, empreint de noirceur, sera bien reçu par la critique. En 1969, sort l'album Songs from a Room. Il est considéré comme l'album classique de Leonard Cohen, avec les tubes Bird on the Wire, Story of Isaac et The Partisan, le premier titre que Leonard Cohen chante en français.

Le , Leonard Cohen chante lors du Festival de l'île de Wight 1970 : il se produit au pied levé, à h du matin, juste après la prestation de Jimi Hendrix.

En 1973, alors qu'il est déprimé, disant ne pouvoir aller plus loin en musique et qu'il annonce qu'il va prendre sa retraite, il quitte l'île de Hydra où il réside pour se rendre en Israël via Athènes. Il franchit le canal de Suez pour initialement, cueillir des fruits dans un kibboutz mais finalement, retrouver et soutenir sur les lignes de front du Sinaï les soldats de l'armée israélienne, en risquant sa vie durant la guerre de Kippour, armé d'une guitare et de ses chansons pour y donner de petits concerts impromptus.

En 1977, l'album Death of a Ladies' Man est produit par Phil Spector, loin du minimalisme habituel de l'artiste. L'album est enregistré dans une atmosphère déplaisante. Cohen reniera le disque et n'interprètera que très rarement des chansons de Death of a Ladies' Man sur scène. Son disque suivant, Recent Songs, plus classique, sort en 1979.

En 1982, il rencontre Dominique Issermann, qui réalise plusieurs portraits de lui et qui devient sa compagne. La même année, il écrit une comédie musicale, Night Magic, qui fera l'objet d'un film présenté au festival de Cannes de 1985.

En 1984 sort Various Positions, un album très spirituel, voire mystique, qui contient deux des chansons les plus célèbres de Cohen, Dance me to the end of love et Hallelujah. L'album remporte un bon succès en Europe, mais Columbia refuse de sortir l'album aux États-Unis, où Cohen a toujours eu un succès bien moindre qu'en Europe ou au Canada. La parution de Various Positions est suivi d'une tournée de plus de 80 concerts qui conduiront notamment Cohen en Pologne pour la première fois de sa carrière.

En 1986, il apparaît dans un épisode de Deux flics à Miami. Cette même année, la chanteuse Jennifer Warnes enregistre un album de chansons de Cohen qui contient deux compositions inédites (First we take Manhattan et Ain't no cure for love) et des reprises de classiques dont Joan of Arc, que Warnes et Cohen interprètent en duo. L'album, intitulé Famous Blue Raincoat, est un succès. Il sera disque d'or au Canada et atteindra la huitième position aux États-Unis. Il écrit une chanson pour Diana Ross, Summertime, qui sort en 1987.

En 1988, Cohen propose un nouvel album de chansons originales, I'm Your Man. Dédié à son amie Dominique Isserman, l'album est enregistré à Montréal, Paris et Los Angeles, mais n'en est pas moins très homogène. Il marque un changement dans l'écriture, la composition et l'orchestration. Les synthétiseurs sont très présents, et l'écriture est plus engagée et teintée d'humour noir. Cohen chante ses propres versions de First we take Manhattan et Ain't no cure for love. L'album contient également une adaptation d'un poème de Federico García Lorca (Take This Waltz) et une composition coécrite par Cohen et Sharon Robinson, Everybody Knows.

En 1991, le magazine français Les Inrockuptibles produit un album hommage intitulé I'm your fan sur lequel des chanteurs et des groupes alternatifs, comme R.E.M., Peter Astor ou Geoffrey Oryema, interprètent des chansons de Cohen. Pour la circonstance, Cohen accorde un long entretien au magazine dans lequel il fait le point sur sa carrière.

L'année suivante, Cohen sort l'album The Future. On y retrouve une nouvelle chanson écrite avec Sharon Robinson (Waiting for the Miracle), et deux reprises, dont celle de Always, composée par Irving Berlin. L'album comprend plusieurs chansons relevant du commentaire politique, (The Future, Anthem, Democracy) et se termine sur une pièce instrumentale, Tacoma Trailer. Cette fois-ci, le succès est au rendez-vous tant en Europe et au Canada qu'aux États-Unis.

Retrait et retour sur scène

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Leonard Cohen en concert, portant son célèbre fédora (2008).

En 1994, à la suite de la tournée de promotion de The Future, Leonard Cohen se retire dans un monastère bouddhiste, le Mount Baldy Zen Center près de Los Angeles. En 1996, il est ordonné moine bouddhiste Zen, comme Jikan, Dharma dont le nom signifie « Le Silencieux », faisant référence, selon son maître, au « silence entre deux pensées ». Il quitte finalement Mount Baldy au printemps 1999. Pendant cette période, il ne produit aucune chanson, jusqu'à l'album Ten New Songs en 2001, album très influencé par Sharon Robinson, et en 2004 Dear Heather, fruit d'une collaboration avec sa compagne, la chanteuse de jazz Anjani Thomas.

En 2004, la fille de Leonard Cohen se rend compte que l'ancienne manager de son père, Kelley Lynch, a détourné 5 millions de dollars. Il la poursuit en justice ; Lynch est condamnée à dix-huit mois de prison et 7,3 millions de dollars de restitution mais, insolvable, ne lui rendra rien.

Leonard Cohen au King's Garden d'Odense (Danemark) en 2013.

En 2006, Leonard Cohen fait paraître un nouveau recueil de poésie, Book of Longing, et Anjani Thomas publie à son tour Blue Alert, coécrit avec Leonard. Parallèlement, le documentaire Leonard Cohen: I'm Your Man sort en salle. Il s'agit d'un assemblage d'interviews récentes réalisées pour les besoins du film, et de prestations live d'artistes (Nick Cave, Rufus Wainwright, Jarvis Cocker) lors d'un concert hommage. Il fait sa première réapparition publique dans une librairie de Toronto le , chantant So Long, Marianne et Hey, That's No Way To Say Goodbye, accompagné par The Barenaked Ladies et Ron Sexsmith.

En 2007, Philip Glass, compositeur de musique contemporaine, met en musique son recueil Book of Longing et donne la première de l'?uvre, avec Leonard Cohen en récitant, le lors du Luminato Festival de Toronto. Leonard Cohen réside dans le Quartier portugais près du plateau Mont-Royal à Montréal, sa ville natale.

C'est en 2008 que Leonard Cohen, âgé de 73 ans, fait un grand retour sur scène en effectuant une tournée mondiale. Les critiques et le public sont enthousiastes malgré le prix élevé des places.

Mort et hommage

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Objets déposés devant la résidence de Cohen, 12 novembre 2016, Montréal.
Tombe de Leonard Cohen au cimetière juif Shaar Hashomayim sur le Mont Royal à Montréal

Leonard Cohen meurt dans la nuit du 7 au à 82 ans, trois mois après Marianne Ihlen, sa muse. Alors qu'il souffre d'une leucémie aiguë myéloblastique, une chute à son domicile lui est fatale.

Il est inhumé le à Montréal, sa ville natale, dans le cimetière juif de la congrégation Shaar Hashomayim, où reposent de nombreux membres de sa famille. Sur sa tombe, il est simplement écrit : « Leonard Cohen » et plus bas en hébreu « Eliezer ». Sa mort est annoncée à l'issue de la cérémonie.

Un an après sa mort, diverses initiatives sont organisées à Montréal afin de rendre hommage au poète. Un concert réunissant 15 000 personnes s'est tenu au Centre Bell le .

Une grande murale a été peinte à son effigie sur une façade de 21 étages au centre-ville de Montréal. Une autre, haute de neuf étages, a été peinte par l'artiste Kevin Ledo au 67-53 rue Napoléon à Montréal, tout près de sa dernière demeure, située au 28 de la rue Vallière.

De à , le Musée d'art contemporain de Montréal consacre une exposition à l'imaginaire et à l'héritage de l'?uvre de Cohen.

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