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Jonathan Coe
Jonathan Coe en 2006.
Fonction
Juré du prix Brooker (d)
Biographie
Naissance
(63 ans)
Birmingham (Midlands de l'Ouest, Royaume-Uni)
Nationalité
britanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Trinity College
King Edward's School
Université de WarwickVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
RomancierVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de WarwickVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Royal Society of LiteratureVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
roman, nouvelle, biographie, littérature d'enfance et de jeunesse
Site web
Distinction
prix du Meilleur livre étranger
prix John Llewellyn Rhys
prix de la Writers' Guild of Great Britain
prix Médicis étranger
prix du livre européen
Ordre des Arts et des Lettres au grade d'officier
?uvres principales
Testament à l'anglaise (1994)
La Maison du sommeil (1997)

Jonathan Coe, né le à Lickey (en), une petite localité à 16 km de Birmingham, est un écrivain britannique. Il écrit surtout des romans inspirés des réalités sociétales et politiques du Royaume-Uni des XX et XXI siècles, avec leurs implications sur la vie de ses conationaux, reflétées par l'analyse psychologique des personnages aussi. Ses ?uvres sont en général bien reçues, aussi bien par le public que par la critique littéraire, l'écrivain étant honoré par plusieurs prix et autres distinctions britanniques et internationaux.

  1. ? (en) « Biography », sur jonathancoewriter.com (consulté le ).

Biographie

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Le père du futur écrivain était physicien et sa mère professeure de musique. Il parle de son enfance comme d'une période heureuse, presque sans événements.

Jonathan Coe fait ses études secondaires à la King Edward's School, une école privée de Birmingham. Dès son enfance, il pense à devenir écrivain. À l'âge de huit ans, il écrit pour soi The Castle of Mystery (Le château du mystère), ayant pour héros un détective de l'époque victorienne. Il inclura plus tard le premier chapitre de cet écrit dans son roman Testament à l'anglaise, publié en 1994. À l'âge de quinze ans, il envoie à un éditeur un roman comique .

Il fait des études supérieures d'abord au Trinity College de l'Université de Cambridge. Dans les années qu'il y passe, il continue ses essais littéraires, un roman et la grande partie d'un autre, dont il n'est pas content. Il continue ses études à l'Université de Warwick, où il s'intéresse entre autres au féminisme, au structuralisme, au Nouveau Roman et à Samuel Beckett, mais ses recherches se concentrent sur Henry Fielding. Il obtient son doctorat en littérature anglaise avec une thèse sur le roman Tom Jones de celui-ci.

Le premier livre publié de Johathan Coe, le roman La Femme de hasard (1987) est d'abord refusé par 15 éditeurs. Lorsqu'il paraît, il n'a de succès ni auprès du public ni auprès de la critique. L'écrivain s'établit à Londres, où il travaille pendant quelque temps comme correcteur dans une compagnie de services juridiques dans la Cité. Il publie deux autres romans sans plus de succès que le premier. En même temps, il s'occupe de musique. Il compose, écrit des chansons et joue du piano dans un groupe éphémère, The Peer Group, puis dans Wanda and the Willy Warmers, un orchestre de cabaret féministe tout aussi éphémère.

Il obtient son premier succès littéraire, aussitôt international aussi, en 1994, avec le roman What a Carve Up! or The Winshaw Legacy (Testament à l'anglaise).

Johathan Coe s'implique aussi dans des activités humanitaires, entre autres en soutenant celles d'Oxfam. Par exemple, en 2010, lui et de nombreux autres écrivains offrent à l'organisation des récits pour le volume Ox-tales. Elements. Au début des années 2000, l'écrivain est membre du conseil d'administration de l'organisation Cleared Ground Demining qui s'occupe de déminage humanitaire et de la destruction de munitions restées non explosées après les guerres. Dans cette qualité, il observe cette action en 2007, en Guinée-Bissau.

L'écrivain s'est marié en 1989 et vit avec sa femme et ses deux enfants au centre de Londres.

Selon Libération, la plupart de ses ouvrages auscultent la société britannique, et Jonathan Coe est perçu comme un « génie du sarcasme et du grincement british, observateur de la nation et de ses mues et redoutable peintre de l'ordinaire ». Notamment, Le Royaume désuni est une histoire se déroulant sur 75 années à partir de la fin de la seconde guerre mondiale, et relate de grands événements, mais y intègre des éléments de la vie quotidienne et de ses soucis habituels. Le principe est le même pour Les Enfants de Longbridge, l'histoire d'une famille typique de la classe moyenne anglaise, se déroulant sur plusieurs décennies, entre Thatcher et Blair. Selon Jonathan Coe, alors que de nombreux romanciers « écrivent sous l'effet d'un traumatisme », sa propre enfance a été « presque anormalement exempte de traumatismes », d'où peut-être son goût pour la description de la banalité. Dans What a Carve Up!, il dit avoir puisé dans « la simplicité de la culture populaire britannique » pour exprimer le « sentiment omniprésent de malaise et de trahison » entourant le thatchérisme.

Jonathan Coe est relativement peu célèbre dans son propre pays. La seule fois où il s'est fait interpeller dans la rue, l'homme qui l'a reconnu était italien. Ses livres se vendent principalemnt en France, en Italie et en Grèce. En 2010, ses royalties en provenance de la France sont environ quatre fois supérieurs à ceux réalisés au Royaume-Uni.

  1. ? Laity 2010.
  2. ? En parenthèse, avec des caractères normaux, la traduction des titres des ?uvres non parus en français.
  3. ? (en) « Jonathan 1961- », sur encyclopedia.com (consulté le ).
  4. ? Erreur de référence?: Balise <ref> incorrecte?: aucun texte n'a été fourni pour les références nommées biography
  5. ? (en) « Ox-tales. Elements », sur onlineshop.oxfam.org.uk (consulté le ).
  6. ? Coe 2007.
  7. ? Julie Brafman, « Jonathan Coe, l'Anglais patient », sur Libération, (consulté le )
  8. ? (en-GB) Paul Laity, « A life in writing: Jonathan Coe », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
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