source wikipédia
Pierre Clostermann | ||
![]() | ||
Naissance | Curitiba (Brésil) |
|
---|---|---|
Décès | (à 85 ans) Montesquieu-des-Albères (France) |
|
Origine | ![]() |
|
Allégeance | ![]() |
|
Arme | ![]() ![]() |
|
Grade | Lieutenant-colonel | |
Années de service | 1942 ? 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand-Croix de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 (27 citations) DFC and bar Chevalier de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem |
|
Autres fonctions | Homme politique, industriel et écrivain | |
modifier ![]() |
Pierre Clostermann, né le à Curitiba (Brésil), mort le à Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales), est un aviateur français qui s'est distingué au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Surnommé « Premier chasseur de France », il est le plus grand as français de la Seconde Guerre mondiale avec 33 victoires aériennes homologuées et 5 probables, la plupart remportées contre des chasseurs ennemis.
Il est fait compagnon de la Libération avant de devenir une personnalité politique, un industriel et un écrivain à succès.
Pierre, Henri, Clostermann est le fils d'un diplomate français ? d'origine alsacienne et lorraine ? en poste au Brésil, où il croise Jean Mermoz et Henri Guillaumet, alors pilotes de l'Aéropostale. En 1935, il reçoit son baptême de l'air sur l'hydravion Latécoère 521 Lieutenant de Vaisseau Paris sur l'étang de Biscarrosse. En 1937, à l'âge de seize ans, il apprend à piloter à l'aéroclub du Brésil à Manguinhos sur Bücker Bü 131 Jungmann et Bü 133 Jungmeister avec pour instructeur l'allemand Arthur « Karl » Benitz, qui sera tué en vol durant la guerre. En 1937, il étudie au lycée franco-brésilien Molière, à Rio de Janeiro. Parallèlement, il commence à écrire des chroniques pour le journal Correio da Manhã.
De 1938 à 1940, il suit les cours d'ingénieur aéronautique de la Ryan School of Aeronautics à San Diego aux États-Unis. En 1940, il obtient son diplôme d'ingénieur en aéronautique et son brevet de pilote professionnel. Il rejoint alors l'Angleterre, via le Brésil, l'Uruguay et l'Afrique du Sud, pour s'engager dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Il a déjà 315 heures de vol à son actif.