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Metin Arditi
Metin Arditi en 2016.
Fonctions
Ambassadeur de bonne volonté
depuis
Écrivain
depuis
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (80 ans)
Ankara (Turquie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechnique fédérale de Lausanne
Université StanfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, mécèneVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
La Croix ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Prix Lipp Suisse ()
Prix des auditeurs de la RTS ()
Prix Culture et Bibliothèques pour tous ()
Grand prix Jean-Giono ()
Prix Méditerranée ()
Commandeur des Arts et des Lettres? ()Voir et modifier les données sur Wikidata
?uvres principales
Le Turquetto (), Carnaval noir ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Metin Arditi, né le à Ankara, est un écrivain, homme d'affaire et mécène suisse, d'origine turque séfarade.

Biographie

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Origines et famille

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Metin Arditi naît le à Ankara, en Turquie. Il passe son enfance à Istanbul, avec sa s?ur.

Son père, Dario Arditi, issu d'une famille juive séfarade installée en Turquie depuis le début du XX siècle, est un négociant, notamment importateur des balances Mettler. Il est l'un des chefs des jeunesses socialistes autrichiennes dans l'entre-deux-guerres.

L'acteur français Pierre Arditi est l'un de ses lointains cousins, de même que l'écrivain britannique Elias Canetti.

Marié et père de deux filles, il habite à Genève. Il obtient la nationalité suisse en 1968.

Études

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Il quitte la Turquie pour la Suisse à l'âge de 7 ans. Après onze années passées dans un internat à Paudex et Lausanne, il étudie à l'École polytechnique fédérale de Lausanne, où il obtient un diplôme en physique et un diplôme de troisième cycle en génie atomique. Il y a notamment Bernard Vittoz comme professeur de physique. Il poursuit ses études à l'université Stanford.

Activités professionnelles et culturelles

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Il se lance dans le négoce en 1972, puis fonde une société d'investissements immobiliers à son nom.

De 2000 à 2013, il est président de l'Orchestre de la Suisse romande. Il est également membre du conseil stratégique de l'École polytechnique fédérale de Lausanne où, au fil des ans, il a enseigné la physique (assistant du professeur Mercier), l'économie et la gestion (comme chargé de cours) et l'écriture romanesque (en tant que professeur invité).

  1. ? Roland Rossier, « Metin Arditi. Promoteur devenu mécène et écrivain », L'Hebdo,‎ , p. 22 et 23 (lire en ligne)
  2. ? Isabelle Falconnier, « « Le Turquetto » de Metin Arditi », L'Hebdo,‎ , p. 69 (lire en ligne)
  3. ? Lisbeth Koutchoumoff Arman, « « Le cadeau, c'est de pouvoir aimer » », Le Temps,‎ , p. 42 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. ? Anna Lietti, « Metin Arditi écrit à La Fontaine la lettre du puissant honnête au moraliste cynique », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  5. ? Roland Rossier, « Metin Arditi, le promoteur et mécène qui veut séduire Genève », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  6. ? Pascale Zimmermann, « Metin Arditi exhume le souvenir de son père », 24 heures,‎ (lire en ligne)
  7. ? Émilien Robichaud, « Les 300 riches de Suisse », sur dokodoc.com, (consulté le ).
  8. ? « Sur les pas de Metin Arditi », sur rts.ch, (consulté le ).
  9. ? « Metin Arditi, d?une Istanbul de conte de fées à la solitude vaudoise - Radio », sur Play RTS, (consulté le ).
  10. ? Alexandre Demidoff, « « Ce que j'apporte ? Moi, sans réserve » », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  11. ? « Metin Arditi démissionne de la Fondation de l'OSR avec deux autres de ses membres », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le ).
  12. ? « Curriculum vitæ », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  13. ? « « L'art est nécessaire aux chercheurs » », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
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