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Jean Anglade
Jean Anglade en 2010.
Biographie
Naissance
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Escoutoux
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 102 ans)
Clermont-FerrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Jacques Annet AngladeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Traducteur, poète, essayiste, biographe, enseignant du secondaire, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Lycée Blaise-Pascal
École nationale professionnelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Yeux
BleuVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Prix Eugène-Dabit du roman populiste ()
Prix des Libraires ()
Prix Toutain ()
Chevalier de la Légion d'honneur?
Officier des Arts et des Lettres?
Officier des Palmes académiquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Bibliothèque du patrimoine de Clermont Auvergne MétropoleVoir et modifier les données sur Wikidata

Jean Anglade est un écrivain et traducteur français, né le à Escoutoux (Puy-de-Dôme) et mort le à Clermont-Ferrand.

Biographie

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Jeunesse et formation

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Né le au hameau des Bonnets, commune d'Escoutoux limitrophe de Thiers dans le Puy-de-Dôme, Jean Jacques Annet Anglade est le fils de Jean (ouvrier maçon) et de Félistine Chaleron (servante), surnommée « Célestine ». Un an après sa naissance, son père est tué pendant la Première Guerre mondiale le à Cléry-sur-Somme sur le front de la Somme. Sa mère se remarie en 1920 avec un charretier, ce qui amène le jeune Jean « à pousser à la roue souvent, quand le charretier s'embourbe ».

Après des études au cours complémentaire, Jean Anglade entre à l'école normale d'instituteurs de Clermont-Ferrand, et poursuit en même temps de façon autodidacte ses études pour devenir professeur de lettres.

Jean Anglade se marie le avec Marie Ombret (institutrice), originaire du hameau de Grezes, commune de Saugues (Haute-Loire).

Dès 1944, il est professeur de français à l'École nationale professionnelle de Thiers (aujourd'hui lycée Jean Zay).

Il obtient son agrégation d'italien en 1947, puis enseigne cette langue au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand de 1949 à 1975.

Carrière

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Jean Anglade est plutôt un auteur discret. Il apparaît très rarement à la télévision. Cependant, son succès ne se dément jamais. Chaque année, il donne un rendez-vous littéraire avec ses lecteurs. Assez prolifique, il est, à l'instar d'Alexandre Vialatte, une référence dans la culture littéraire d'Auvergne.

Il obtient le prix Eugène-Dabit du roman populiste en 1957 pour L'Immeuble TAUB, le prix des Libraires en 1962 pour La Foi et la Montagne, le prix de l'Académie française en 1971 pour La Vie quotidienne dans la Massif Central au XIX siècle et le prix Arverne en 2007 pour Le Temps et la Paille.

Dernières années

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En 2011, un film intitulé À l'école de la vie relate les premières années de sa vie, réalisé par David Girard et Yves Courthalliac.

Il fête ses 100 ans le . Son ami Jean-Paul Pourade fonde le cercle Jean-Anglade et obtient, avec l'appui du président de la région Auvergne René Souchon et de Jean Cluzel, ancien sénateur et ami de Jean Anglade, que l'écrivain auvergnat se voit décerner la Légion d'honneur qui lui est remise le à Bransat des mains de Jean Cluzel.

Mort

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Jean Anglade meurt à Clermont-Ferrand le , âgé de 102 ans.

  1. ? L'acte de naissance de Jean Anglade a été dressé à la mairie de Thiers mais, selon ses déclarations du 22 juin 1996 puis sa préface au numéro 1 de la revue annuelle Escotal : entre Dore et Montguerlhe, paru en 1998, il aurait en réalité vu le jour au hameau des Bonnets, aujourd'hui disparu. Voir verbatim des propos de Jean Anglade sur la page D'Escoteum à Escoutoux, consultée le 20 juillet 2014, et l'Index des publications de l'association Escotal, consulté le 20 juillet 2014.
  2. ? INSEE, « Jean Jacques Annet Anglade », sur deces.matchid.io (consulté le ) : « le fichier des décès de l'INSEE a enregistré que Jean Anglade est né à Thiers »
  3. ? Jean Anglade, Aux sources de mes jours, Paris, Presses de la Cité, coll. « Production Jeannine Balland », , 143 p., 26 cm (ISBN 2-258-06000-1, BNF 38924311), p. 8
    « Mais grâce à mes oreilles je recevais d'abord et surtout la voix de ma mère, officiellement prénommée Félistine, mais que tout le monde appelait Célestine pour des raisons qui m'échappent. »
  4. ? Selon sa fiche de présentation sur le site des éditions des Presses de la Cité.
  5. ? Voir sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr.
  6. ? BnF data.bnf.fr.
  7. ? Son roman Le Semeur d'alphabets (2007) figure par exemple en douzième sur la liste des livres les plus empruntés en bibliothèque en France dressée par livreshebdo.fr (un résumé de la liste se trouve sur le blog du journaliste Pierre Assouline.
  8. ? Voir la dernière partie de l'interview donnée à l'express.fr.
  9. ? Centre France, « La vie de Jean Anglade se réécrit à Arlanc », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  10. ? Centre France, « Les 100 ans de Jean Anglade », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  11. ? Marie-Pascale Vincent, « Lozère : à 100 ans, Jean Anglade dédicace son dernier roman » sur midilibre.fr.
  12. ? Astrid de Larminat, « Disparition de Jean Anglade, le « Pagnol Auvergnat », à 102 ans », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248 et 0182-5852, lire en ligne).
  13. ? « L'écrivain Jean Anglade est mort à l'âge de 102 ans », sur Franceinfo, (consulté le ).
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